Prise en mains vidéo - Volkswagen Tiguan : première rencontre probante
C’est aux confins du cercle polaire en Suède que nous sommes allés essayer le nouveau Volkswagen Tiguan. Une première prise en mains réalisée bien évidemment sur la neige.
Mercredi soir, 19h, coups de fil du boss :
- Allo Eddy, tu pars pour le cercle polaire demain... à 8 heures, un sujet sur le Tiguan 2.
Aussitôt dit, aussitôt fait, me voilà parti. Après cinq heures de voyage et 2 avions, nous voilà à Arvidsjaur, en Suède, avec un groupe de "blogueurs" lifestyle allemands. Tout est blanc, tout est beau mais il fait froid, très froid (-20°). Comme il fait quasiment nuit, impossible d'attaquer directement par un essai, c'est pour cela que l'équipe nous propose de faire du shooping avant la conférence de presse. Durant cette dernière, on apprend notamment que la gamme Tiguan va s'étoffer d'un modèle hybride, le GTE, ainsi que d'un modèle 7 places mais il faudra patienter 2017.
Vendredi matin, 8 heures, c'est le jour J. Départ pour la prise en mains du Volkswagen Tiguan. Avec un confrère français, on s'isole pour découvrir tranquillement ce Tiguan. Pas de doute, il se distingue facilement de l'actuel. Nettement plus rectiligne, il reprend les codes stylistiques des autres modèles de la marque notamment au niveau de la face avant. Le changement est sensible, ce qui renforce son côté baroudeur. Comme la Golf par exemple, il a été conçu sur la plate-forme MQB. Le nouveau Tiguan s'allonge pour atteindre 4,48 m, c’est 6 cm de plus que la précédente génération. Il est également plus large et moins haut.
A l’intérieur, les habitués de la marque ne seront pas dépaysés avec une planche de bord proche de celle de la Passat et de la Golf. Le parallèle avec la familiale de la marque peut notamment se faire sur cette version haut de gamme Carat, qui bénéficie de tous les raffinements possibles comme notamment l’instrumentation 100% numérique dénommée Active Info Display, un large écran multimédia mais également un affichage tête haute. Plus grand, le Tiguan peut se vanter aussi de progresser en termes d’aspects pratiques avec une habitabilité arrière généreuse mais surtout un volume de chargement qui gagne 145 litres pour atteindre 615 à 1655 litres suivant la configuration.
Un tout petit tour sur une route enneigée nous permet d’apprécier ce que les ingénieurs de Volkswagen ont fait de bon dans ce nouveau Tiguan. Sur une neige tassée comme du bitume, on ne sent quasiment pas la différence, la voiture réagit très bien. Pour être honnête, les routes étaient très loin d'être impraticables puisque des Transporter faisaient le même chemin que nous.
Nous continuons notre bout de chemin pour rejoindre un second lieu de rendez vous : un petit circuit sur glace avec quelques bosses très légères et là encore, on ne pourra pas apprécier la valeur ajoutée du Tiguan sur la glace. Pour l'anecdote : la voiture qui a servi pour les travelings n'était rien d'autre qu'une simple Golf ! Rien de vraiment insurmontable et de très impressionant donc pour le Tiguan 2. Même si ces quelques kilomètres ne nous ont pas permis de tester réellement les capacités dynamiques de ce Tiguan, nous avons pu découvrir sa principale nouveauté à savoir la dernière évolution de la transmission intégrale 4Motion, qui intègre une nouvelle fonction Active Control paramétrable selon plusieurs modes grâce à une molette implantée près du levier de vitesses. Rien de révolutionnaire toutefois car son fonctionnement est très proche du "Terrain response" de Land Rover. Les quelques kilomètres parcourus ont donc été probants et nous ont prouvé que le Tiguan a encore progressé. L'arrivée de la plate-forme MQB lui permet d'être encore plus agile grâce à une perte de poids d'environ 50 kg.
Coté moteur, classique, avec des blocs essence et diesel à l'image du TDI 150 ch que nous avons conduit pour l'occasion mais il faudra surtout attendre l’an prochain pour voir arriver la version GTE, hybride électrique. Cela étant, il ne s'agit que de premières impressions, qui devront bien entendu être confirmées lors d'un véritable essai, qui devrait avoir lieu au moins d'avril avant une commercialisation prévue pour l'été.
La seconde partie de la journée passe très vite, entre le repas, le soleil sur sa phase descendante et les derniers plans à faire avec les incontournables chiens de traîneaux. Il est quatorze heures trente et c'est déjà l'heure du départ. De ce court séjour en Suède, on retiendra certes la beauté des paysages mais on ne regrettera pas le froid. Pas de surprise concernant le Tiguan qui semble progresser dans tous les domaines. Cette seconde génération devrait donc confirmer son pouvoir de séduction dans une catégorie ultra concurrentielle. Finalement, la seule déception concerne les aurores boréales, qu'on n'aura vu qu'en dessin.
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