2. Sur la route
Dès les premiers kilomètres, le Crafter révèle tout son potentiel. Dans la version 140 ch traction boîte automatique ou manuelle, le VUL d’outre-Rhin impressionne par son niveau d’insonorisation. En dehors des accélérations franches, le TDI se fait en effet très discret. Face à ses rivaux, le Crafter marque incontestablement des points car le bruit à longueur de journée génère de la fatigue pour les professionnels.
De même, le confort a visiblement été soigné. Une gageure car la résolution de l’équation du réglage des amortisseurs comporte plusieurs variables. Les suspensions doivent préserver les lombaires des occupants, sécuriser le comportement routier et supporter des charges élevées. Carton plein donc pour le Crafter. Néanmoins, il faudra vérifier si cette qualité de confort perdure sans le siège à suspension qui encaisse trous et bosses à la place du conducteur.
Avec son petit volant, le maniement du Crafter est agréable. Cependant, la direction adoucie par rapport à l’ancienne génération enlève certaines sensations à cause de sa mollesse. Les boîtes de vitesses manuelle et automatique remplissent leurs missions sans difficulté. Attention tout de même, l’automatique à 8 rapports n’est pas une DSG mais une boîte avec convertisseur de couple qui manque par conséquent un peu de rapidité… un détail au regard de l’utilisation au quotidien.
Le moteur, enfin, bénéficie d’un agrément appréciable. Son couple autorise des reprises efficaces même avec un chargement important. Côté consommation, Volkswagen annonce 6,9 l/100 km pour la version traction 140 ch. Sur notre parcours d’essai, nous avons plutôt relevé 9 l/100 km, ce qui reste raisonnable.
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