2. Sur la route : le Scénic reprend les devants
Malmené sur les chapitres de l’accueil et du budget, le Renault Grand Scénic reprend des couleurs dès qu’il s’agit de prendre la route. Autrement plus démonstratif que son rival, il se révèle particulièrement doué pour un modèle aussi long et haut sur patte. Un châssis bien né, doté d’un train avant plutôt vif qui saura ravir les papas sensibles à l’agrément de conduite. Pour ne rien gâcher, le niveau de confort est excellent, malgré la monte de 20 pouces obligatoire. Un fin travail réalisé sur l’amortissement permet en effet de préserver les vertèbres des occupants. Un domaine dans lequel le Citroën performe également, avec un excellent niveau de filtration. En revanche, ses réglages clairement orientés vers le confort ne lui permettent d’afficher la même agilité sur la route. Ses réactions sont toujours saines mais son comportement plus indolent incite moins à hausser le rythme. Mais n’est-ce pas finalement la philosophie à adopter pour une telle voiture ?
Malgré son cylindre en moins, sa puissance plus faible et son couple moins costaud, le 1.2 Puretech ravi toujours par sa disponibilité et son allonge. De son côté, le 1.3 TCe dans sa version 140 ch remplace très avantageusement l’ancien 1.2 de 130 ch. Le couple gagne presque 60 Nm et il est surtout disponible plus tôt. De quoi le rendre ce Grand Scénic plus alerte aux bas régimes et nettement plus silencieux (l’avantage ici de l’architecture à quatre-cylindre). Côté consommations, il se révèle être aussi un meilleur élève que celui qu’il remplace avec près d’un litre de carburant en moins tous les 100 km (environ 8l/100 km). Mais le Puretech, décidément brillant, est encore plus sobre, n’ayant siroté que 7,5 l/100 km sur un parcours identique mêlant ville, route et autoroute.
Classement sur route
1er ex aequo : Citroën Grand C4 SpaceTourer & Renault Grand Scénic
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