2. Sur route
Nous avons choisi les trois protagonistes de ce comparatif avec des moteurs diesel de milieu de gamme. Chez les familiales premium, en effet, c’est toujours le gazole qui tient la corde. Et les trois modèles font tous confiances à un 2.0 diesel de 190 ch et 400 Nm (sauf la Classe C, 194 ch). Mais les boîtes de vitesses sont différentes. BMW opte pour une BVA à 8 rapports, quand celle de la Mercedes en compte un de plus. Seule l’Audi utilise une boîte manuelle pilotée à double embrayage S-Tronic, qui compte 7 rapports « seulement ».
La BMW et la Mercedes sont seules à écoper d’un malus. Mais il est réduit, à 35 € pour la Mercedes (117 g/km) et 40 € pour la BMW (118 g/km) seulement. Avec 104 g, l’A4 démontre une certaine maîtrise de la consommation et des émissions.
Cela dit, dans la réalité, c’est la BMW qui se montre la plus sobre, avec 6,2 litres en moyenne sur nos parcours. L’Audi la suit de près, à 6,5 litres. Par contre la Mercedes est clairement la plus gourmande, avec 7,2 litres en moyenne.
Mais en contrepartie, la berline étoilée est aussi la plus performante. Sa fiche technique annonce le 0 à 100 en 6,9 s, contre 7,1 à la BMW et 7,7 à l’Audi. Des sensations qui se retrouvent au volant. Clairement, la Classe C est la plus punchy, aussi bien en accélération qu’en reprise. La Série 3 ne s’en laisse pas compter, mais l’A4 est un peu plus timide. Dans tous les cas toutefois, on ne manque pas de puissance, ni de réserves pour doubler en toute sécurité. La Mercedes sera celle qui le fait le plus bruyamment. Son bloc est le plus sonore des trois à pleine charge, mais il s’est largement amélioré toutefois. À vitesse stabilisée et en conduite pépère, les trois proposent un silence remarquable, on ne se croirait pas à bord de modèles diesels.
Côté comportement, ceux de ces trois ennemies de toujours se sont rapprochés, génération après génération. Ainsi, on s’éloigne de l’image d’Epinal de la BMW toujours plus dynamique, de la Mercedes au confort Pullman et de l’Audi entre les deux. Les lignes ont bougé.
Mais notre Série 3 (en finition M Sport toutefois, il faut le préciser), est toujours la plus raide du trio. Mais aussi la plus dynamique, avec une direction de plus très précise, et une boîte douce et réactive, une des meilleures BVA du marché. Son freinage est déroutant, il faut appuyer fort pour ralentir fort, mais une fois cela intégré, elle est bonne freineuse. Ses aides à la conduite, surtout pour l’aide au parking (caméra 360, vue 3D), et l’assistant de conduite en embouteillage, sont impressionnantes de modernité et d’efficacité.
Juste derrière elle, on trouve la Mercedes. À peine moins raide de suspension, elle réserve également un très bon agrément de conduite, et un grand dynamisme. Elle est également très maniable en ville, avec une direction qui braque bien sans avoir besoin de tourner beaucoup le volant. La boîte 9G-Tronic est également très agréable, douce et réactive comme celle de la BMW.
Concernant l’A4, elle ne démérite dans aucun des domaines de conduite. C’est même la plus confortable du lot. Mais pour le reste, elle est légèrement en retrait sur le dynamisme, sur la réactivité de la boîte de vitesses, et sur les performances nous l’avons vu.
Sur la route | Audi A4 2.0 TDI 190 S-Line | BMW 320d M Sport | Mercedes C220d AMG Line |
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Agrément moteur | |||
Agrément boîte | |||
Amortissement | |||
Dynamisme | |||
Emissions polluantes à l'usage | |||
Insonorisation | |||
Maniabilité | |||
Performance | |||
Position de conduite | |||
Note : | 12,2 /20 | 15,1 /20 | 14 /20 |
Sécurité | Audi A4 2.0 TDI 190 S-Line | BMW 320d M Sport | Mercedes C220d AMG Line |
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Crash-test (Euro Ncap) | -- | ||
Degré maximal d'autonomie | |||
Freinage | |||
Systèmes de sécurité | |||
Visibilité périphérique | |||
Note : | 13,2 /20 | 13,5 /20 | 14 /20 |
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