2. Sur route : une réussite
Avec le Kia Niro, le Toyota C-HR est le seul SUV compact hybride du marché. Il fait confiance à une technologie full-hybride (qui ne nécessite pas de recharge), la même que celle de la Prius. Cette dernière associe un moteur thermique (au rendement amélioré via la combustion et le refroidissement), en l’occurrence un 4 cylindres essence, à un moteur électrique. L’ensemble délivre une puissance cumulée de 122 ch, ce qui suffit largement pour répondre aux besoins d’un bon père de famille. Car c’est ainsi qu’il faut concevoir la conduite du C-HR, qui n’a de dynamique que le style. En effet, les accélérations et les reprises ne sont pas ébouriffantes (le 0 à 100 km/h est effectué en 11 secondes et la V-Max plafonne à 170 ch) mais suffisent largement à se sortir des situations délicates. La boîte e-CVT qui l’accompagne nous a plutôt convaincus. Les passages sont fluides et les rapports correctement étagés. En ville, on retrouve le silence et la douceur de fonctionnement qui ont contribué au succès de la Prius. C’est souple, fluide à tel point qu’on a la sensation d’évoluer sur un coussin d’air.
En phase d’accélération, le moteur thermique est aidé plus longtemps par les deux moteurs électriques. L’objectif est d’abaisser au maximum le niveau de consommation et d'apporter un agrément supérieur. Le résultat est convaincant puisque durant notre essai, nous avons relevé une moyenne de 4,5 l/100 km. Toyota est passé maître dans l’art de l’hybridation car à l’usage, le passage du tout-électrique au thermique est devenu quasi imperceptible pour le conducteur. Un mode « EV » autorise à rouler en tout électrique sur 2 ou 3 kilomètres.
Pour répondre aux attentes d’une clientèle européenne exigeante, Toyota a mis au point son C-HR en conséquence. Le choix a été fait de le doter d’un centre de gravité plutôt bas - fait assez rare pour un SUV - qui renforce la bonne enue de route. Pour le confort, les ingénieurs se sont orientés vers un train arrière à double triangle très efficace. La filtration et l’amortissement se sont révélés de grande qualité et ce, malgré les grosses jantes de 18’’ qui équipaient notre version d'essai. Solide sur ses appuis, le C-HR dispose aussi d’une direction revisitée au profit de la réactivité qui permet d’enchaîner les virages promptement. De manière globale, la synthèse proposée par Toyota tient la route et ce C-HR mériterait même une motorisation plus puissante pour exprimer tout son potentiel. Le C-HR hybride est exclusivement commercialisé en traction, la transmission intégrale est réservée à la version thermique : 1.2 T 116 ch.
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