On ne l’attendait pas à pareille fête, mais il répond toujours présent lors des grands moments. Valentino Rossi a mis son casque dédié pour son Grand Prix d’Italie et il est parti avec une Yamaha compliquée à cerner dans une qualification où il n’était pas le favori. Et pourtant, le voilà au sommet de la grille de départ après un chrono record au Mugello. Le Doctor n’avait plus connu une telle joie depuis le Japon 2016…
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En arrivant sur ses terres du Mugello, Valentino Rossi était inquiet. Lors de récents tests sur ce même tracé, il n’avait pas été convaincu par les performances d’une Yamaha qui, au passage, n’a rien gagné depuis quinze courses. Mais le premier jour du Grand Prix d’Italie ne s’est pas si mal passé, même si envisager ne serait-ce qu’un podium est encore présomptueux. Le Doctor est dans le top 10 au terme du vendredi et voit Zarco quatrième tout comme Viñales second devant lui avec une Yamaha.
Après son abandon sur ses terres du Mans, Johann Zarco s’est remis la tête dans le guidon pour retrouver l’arrivée et les points sur le tracé du Mugello. Un circuit qui accueille le Grand Prix d’Italie et sur lequel le Français doit en passer par un temps d’adaptation. Reste que les choses vont dans le bon sens puisque le voilà quatrième. Mais il reste encore à faire…
Entre rumeurs, grosses chutes et un outsider en tête, ce n’est rien de dire que le Grand Prix d’Italie a commencé sur les chapeaux de roues. Se sachant éconduit par Suzuki et préféré au jeune Joan Mir, Andrea Iannone s’est fâché tout rouge que sa moto bleue pour terminer en tête cette première journée au Mugello. Pirro, sur sa machine rouge, nous a fait très peur tandis que Márquez y est aussi allé de sa chute. Zarco est quant à lui quatrième !
Après un Grand Prix de France enthousiasmant, c’est un rendez-vous en Italie passionnant qui va nous tenir en haleine ce week-end. Le Mugello est la terre de Valentino Rossi mais aussi le fief de Ducati et les deux symboles transalpins vont devoir s’employer pour contrer le conquistador Marc Márquez. Ce dernier arrive avec trois succès de rang dans sa poche et une Honda au sommet de sa forme. Et au championnat, il caracole en tête…
Ce week-end, c’est le Grand Prix d’Italie qui nous attend sur un sélectif et vallonné tracé du Mugello aussi rapide que technique. Un site où il faut un gros cœur pour s’imposer et, justement le Français Johann Zarco n’en manque pas. Même s’il en a brisé quelques-uns à domicile, au Mans, en chutant devant son public, le tricolore sera encore à suivre et reprendra à zéro ce qui était jusque-là une longue série de 21 résultats dans les points…
La compétition routière à moto, ou sur des circuits aussi atypiques que celui de Macao, est des rendez-vous qui suscitent curiosité, intérêt, mais aussi danger. Les accidents, de par la configuration des lieux de la compétition, s’y révèlent souvent graves voire mortels. Une joute entre gladiateurs que l’on retrouve souvent nulle part ailleurs qui heurte à une époque où le principe de précaution prévaut avant toute action. Et pourtant, ces courses perdurent. Mais sont menacées. La preuve avec cette dernière décision de la Fédération italienne de moto, contrainte d’avertir qu’elle ne soutiendra plus ses pilotes dans ce genre d’événement dont ne veut plus entendre parler son assurance…
Pour sa pige chez Suzuki en lieu et place d'Alex Rins, le Français Sylvain Guintoli avait ramené du Mans un point. C'est avec un score vierge qu'il revient de sa campagne d'Italie au Mugello, mais avec la satisfaction d'avoir devancé notamment Loris Baz.
Loris Baz revient du Mugello sans le moindre point dans sa besace après un meeting compliqué tant au niveau technique que physique. Heureusement, Barcelone l'attend dès le week-end prochain, ce qui l'empêchera de ruminer sa déception.
Valentino Rossi est arrivé au Mugello une semaine après avoir été diagnostiqué avec un traumatisme thoracique et abdominal suite à une chute en motocross. Un état qui s'est rappelé à son mauvais souvenir dans les derniers tours de son Grand Prix d'Italie qu'il a terminé totalement épuisé.