Valentino Rossi a bien commencé son Grand Prix d'Italie. Une épreuve qu'il a déjà remportée neuf fois dans sa carrière et cette année, il se sent prêt pour la dixième. Sixième de la première journée, il n'est surtout qu'à deux dixièmes de son équipier Lorenzo second de Iannone.
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L'entame du Grand Prix d'Italie aura eu un goût de revanche pour Iannone, Zarco et Ono. L'un n'a pas été retenu par l'usine Ducati, l'autre sort d'un Grand Prix de France décevant tandis que le dernier sort rarement de l'anonymat. Ce sont pourtant eux qui ont tenu la vedette de ce premier jour au Mugello.
Le jeu des chaises musicales qui est l'apanage du marché des transferts a fait son œuvre dans un MotoGP qui s'apprête à commencer son Grand Prix d'Italie au Mugello. Comme attendu, Maverick Viñales, âgé de 21 ans, a opté pour Yamaha et la cohabitation avec Valentino Rossi afin de poursuivre sa carrière prometteuse.
Formé à l'école italienne et sorti de l'anonymat par Ducati, Andrea Iannone s'est vu montrer la sortie par la même usine de Borgo Panigale déjà concentré sur l'arrivée de Jorge Lorenzo. Dovizioso était à ce titre un choix plus politiquement correct qu'un fougueux Jo le Maniac.
Ce week-end, c'est le Grand Prix d'Italie qui sera tout dévoué à Rossi, même si le Mugello est un des terrains préférés de Lorenzo. Mais un autre sera là-bas, avec quelque chose qu'il fêtera : Dani Pedrosa. Non, ce n‘est pas son contrat renouvelé pour deux ans qui fera l'objet d'une célébration.
Depuis le début de la saison, si la Peugeot GP3-16 manque un peu de puissance au niveau du moteur, la maniabilité de son châssis n'a jamais été prise en défaut. Du coup, avec sa longue ligne droite, mais aussi avec sa partie sinueuse extrêmement technique, le Mugello, théâtre du sixième rendez-vous du Championnat du monde Moto3, synthétise à lui seul les points forts et les points faibles de la monture d'Alexis Masbou.
Le jeu des chaises musicales se poursuit en MotoGP et la veille du Grand Prix d'Italie n'aura pas servi de trêve. Et ce d'autant moins que la dernière nouvelle en date concerne Ducati qui avait à choisir entre deux Italiens pour être le second de l'Espagnol Lorenzo déjà engagé.
Voilà une démarche qui aurait pu sortir le MotoGP de sa torpeur hivernale. Comme une alerte qui aurait de quoi perturber l'hibernation les élites des Grands Prix. A croire que la saison 2016 est déjà à placer sous le signe de la triste fin de campagne 2015.
Les trajectoires des pilotes MotoGP et du sport automobile se croisent parfois. On connaît l'appétence d'un Valentino Rossi à qui on a même prêté un avenir en Formule 1 pendant un temps, on sait aussi que Casey Stoner s'est lancé dans une expérience sur circuit dans un championnat australien fait de grosses berlines V8, le tout sans compter les excursions en rallye dont celui de Monza est particulièrement prisé par les motards.
Après une course difficile face à son public en France et plus généralement, un début de saison compliqué, Alexis Masbou avait à cœur de se reprendre au Mugello, un circuit qu'il apprécie. Les choses ne commençaient pourtant pas pour le mieux puisqu'à l'issue des séances d'essais libres il ne réussissait que le vingt-troisième chrono.