2. Toyota Land Cruiser (2021) - Sur la route : taillé pour l'aventure

Essai vidéo - Toyota Land Cruiser (2021) : ciao l'artiste

En France, le Land Cruiser n’offre qu’une seule motorisation. Un 4 cylindres diesel 2.8 qui a vu ses performances grimper en 2020. Désormais, la puissance atteint 204 ch et le couple 500 Nm. Couplé à une transmission automatique à 6 rapports, cet attelage porte la vitesse maximale à 175 km/h et fait gagner au mastodonte près de 3 secondes sur l’exercice du 0 à 100 km/h (9,9 secondes).

Ce gain de puissance profite aux performances, mais surtout à l’agrément. C’est essentiellement l’augmentation du couple qui est bénéfique car le Land Cruiser est loin d’être une ballerine avec 2,2 tonnes sur la balance. Les reprises sont meilleures et bien gérées par la boîte automatique. Sur autoroute et nationale, il est ainsi bien moins à la peine lors des relances. Compte tenu de son gabarit, le japonais consomme un peu. Nous avons relevé une moyenne de 9,8 l/100 km durant notre essai réalisé sur un parcours mixte. Mais il rejette surtout beaucoup. Les émissions de CO2 atteignent ici 250 g/km, ce qui signifie qu’il est pénalisé par le malus maximal de 30 000 €.

Le Land Cruiser est un surdoué en tout-terrain qui n'a cessé d'évoluer depuis 70 ans.

Ce bon voyageur affectionne davantage les longues lignes droites et les revêtements soignés que les petites routes, car son châssis n’a pratiquement pas évolué depuis sa conception. Une conception "rustique" qui repose sur un châssis en échelle et un essieu rigide à l'arrière. C’est un atout pour la pratique du tout terrain car il permet d’obtenir une rigidité et une solidité supérieure à un châssis monocoque, ce qui évite de vriller la caisse dans les fortes contraintes. En contrepartie, sur la route, cette recette est moins performante. Bien que Toyota lui ait adjoint les services d’une suspension pneumatique (version haut de gamme uniquement) et d’un système de contrôle de roulis, Il faudra rester vigilant au freinage et durant les transferts de masses. Mais globalement le japonais reste assez facile à prendre en main.

Rapports courts, aide à la descente et blocage de différentiel arrière sont ici de série.

Cette version haut de gamme dispose de plusieurs modes de conduite pour la route.

Là où le Land Cruiser excelle c’est en tout terrain. Le 4x4 embarque tout ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle pour s’affranchir de toutes les contraintes : réducteur, blocage de différentiel arrière, contrôle de la motricité, aide à la descente, etc. Quel que soit le terrain rencontré, le Land Cruiser propose la solution la plus adaptée grâce à son système « Multi Terrain Select » qui adapte tous les paramètres de conduite (transmission, freinage, etc) : boue, sable, gravier, roches, etc. Les barres antiroulis sont également déconnectables pour accroître le débattement des suspensions dans les conditions extrêmes.

La fonction «Crawl», est l’équivalent d’un régulateur de vitesses pour le tout-terrain. Une fois enclenchée, elle gère seule les gaz et le freinage dans les montées, les descentes jusqu’à 5 km/h. Le conducteur n’a que la direction à gérer. Il peut enfin tracter jusqu’à 3 tonnes, soit l’équivalent d’un bateau ou d’une remorque à chevaux. Rien ne lui résiste. S’il existe aujourd’hui un véhicule capable de vous emmener n’importe où, c’est bien lui.

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