EN BREF
3e carrosserie de la famille 500
Version monospace
A partir de 20 650 €
Pour beaucoup, la 500 représente la Fiat la plus mythique. Même si celle-ci a profondément été remaniée à l’occasion de sa seconde génération, elle bénéficie encore d’une énorme cote d’amour en raison de son look toujours aussi craquant. Ce qui explique le restyling minimaliste qui a été effectué il y a peu de temps. En fait, le principal changement réside dans le fait que la 500 est désormais une véritable gamme. À côté de la citadine, on trouve la 500 L, version 5 portes qui existe aussi en déclinaison baroudeuse dénommée Trekking et plus récemment la 500 L Living qui veut concurrencer certains monospaces compacts. C’est cette dernière que nous avons à l’essai aujourd’hui.
Reprenant la face avant et la majeure partie du profil de la 500 L (jusqu’à la porte arrière), cette Living n’a plus beaucoup de points communs avec la citadine. C’est d’autant plus flagrant quand on observe ses dimensions. Avec une longueur de 4,35 m (soit une taille identique à celle d’un Renault Scénic), cette 500 L Living est 80 cm plus longue que la 500 originelle (3,54 m) et 18 cm plus haute. Face à une 500 L, la Living a encore grandi de 20 cm, lesquels se sont concentrés essentiellement dans le porte-à-faux arrière. Avouons-le, nous ne sommes pas vraiment fans de ses lignes manquant vraiment de finesse et qui ont perdu tout le charme de la 500. Vous l’aurez compris, à trop vouloir grossir, le pot de yaourt a craqué… Seul point commun, les nombreuses possibilités de personnalisation. Ici pas moins de 282 combinaisons avec 19 coloris dont 11 bi-ton.
À l’intérieur, pas de surprise. La planche de bord est strictement similaire à celle de la 500 L. On reprochera tout de même la taille réduite de l’écran de la navigation. Mais le plus gros grief porte sur la qualité des matériaux, très décevante au toucher mais également à l’œil. Fiat aurait pu faire un effort. Néanmoins, on ne peut que saluer le volume intérieur particulièrement agréable.
La Fiat 500 L Living est disponible en 5 ou 7 places. Les passagers arrière ne manqueront pas d’espace en raison d’une banquette coulissante. Il en va différemment des places additionnelles 6 et 7, qui ne peuvent servir qu’en dépannage, l’espace aux jambes étant insuffisant même avec la banquette arrière avancée au maximum.
Rien à redire concernant le volume de chargement. Il oscille suivant les configurations entre 187 litres (7 places), 493 – 638 litres (5 places) et 1 585 litres ou 1 704 litres. Il s’affiche donc clairement comme l’un des meilleurs de la catégorie des monospaces compacts avec un volume supérieur par exemple à celui d’un Scénic 5 places (470 l). Il est toutefois regrettable que les sièges arrière ne s’enlèvent ni ne s’escamotent, mais on apprécie la possibilité de rabattre le dossier du siège avant pour charger des objets longs.
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