Le Fiorino Qubo abrite à son lancement 2 motorisations. L’une est symbolique, puisqu’il s’agit d’un 1.4 essence de 73 ch qui devrait représenter 10% du mixte des ventes. Le diesel, Multijet 75 ch brille par sa sobriété (6,2 l/100 km) et son civisme. Ce dernier bénéficie d’un bonus écologique de 700 €. Non négligeable en ces temps. En fonctionnement les plus sportifs réclameront un poil de couple supplémentaire, mais dans l’ensemble, ce bloc emmène fièrement les 1 275 kg de l’italienne au-delà des 150 km/h. Au-delà, les passagers seront irrités par ses vocalises. Un diesel plus puissant serait le bienvenu.
Le faible diamètre de braquage et le poids compensé contribuent à son agilité sur terrain urbain. On a tout particulièrement apprécié la bonne visibilité fournie par les deux rétros extérieurs en manoeuvres.
Posé sur la plateforme de l’actuelle Grande Punto ce Qubo bénéficie d’une bonne stabilité et d’un comportement routier à la hauteur des attentes. Un confort convenable, une tenue de route saine avec et un roulis bien compensé. On est loin des sensations ressenties à bord d’un utilitaire. Le tarage des suspensions à d’ailleurs été modifié dans ce sens. Fiat soigne également sa clientèle sur la durée, avec un entretien espacé à 30 000 km (ou 2 ans). On a bien affaire ici à une voiture économique, écologique et surtout accessible.
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