Le X3, c'est le SUV familial de BMW, à mi-chemin entre le compact X1 et les gros voire énormes X5 et X7. Concurrent des Audi Q5, Mercedes GLK/GLC, Volvo XC60 et autre Lexus NX, il représente la proposition la plus dynamique du lot, avec un ADN BMW très préservé et tourné vers le plaisir de conduite.
Après les BMW X5 et X3 et pour concurrencer cette fois le marché du crossover compact et en particulier le Volkswagen Tiguan, la marque à l'hélice décide de compléter sa gamme en lançant à l'automne 2009, le X1 (E84). Un mélange de Série 1 et d'une plateforme de Série 3 Touring.
En lançant en 2004 sa première génération de Série 1, BMW emboîte le pas tardivement à Audi, qui a lancé en 1996 la première compacte premium A3 (on écarte volontairement la Série 3 compact, sur base de série 3). Sept ans plus tard, c'est le lancement de la seconde génération, code F20 pour la 5 portes, et F21 pour la 3 portes.
La Série 3 était, est et restera le modèle le plus important de BMW. C'est son best-seller, et à ce titre, elle a droit à tous les égards. Et chaque génération bénéficie d'un soin tout particulier. Chacune s'est améliorée par rapport à la précédente (sauf la 2005-2012 diront certains, mais on peut débattre).
La Série 3 E90 s'intercale dans le temps entre la E46, plébiscitée pour sa qualité de finition et son comportement sportif, et la toute dernière F30, qui s'est faite plus confortable, habitable et technologique. Cette dernière l'a mise au placard début 2012, donc on ne la retrouve aujourd'hui que sur le marché de l'occasion. En version berline E90, break "Touring" E91, coupé E92 ou coupé/cabriolet E93. Oui, à chacun son code. Les aficionados de la Série 3 ont regretté, à sa sortie, une régression en terme de qualité de fabrication, l'ergonomie compliquée du système iDrive sur les modèles équipés, la raideur du confort due aux pneus RunFlat. Et un style, signé Chris Bangle, moins classique, voire moins classe que sur la E46. Cela n'a pas empêché cette génération de se vendre honnêtement, bien aidée par une gamme de moteurs formidable, des consommations maîtrisées, et des améliorations apportées en cours de vie. La fiabilité a connu des hauts et des bas, entre essence sans souci et diesels moins tranquilles. Avec quelques grosses avaries récurrentes, pas toujours bien assumées par la marque d'ailleurs. Les cotes, quant à elles, sont en tout cas toujours soutenues.
La Série 5 E39, pourtant sortie des concessions depuis plus de 8 ans (2003), reste une valeur sûre du marché de l'occasion. Elle permet d'accéder au monde de la grande routière allemande à moindre prix, et reste véritablement prisée, spécialement pour les modèles diesels. C'est une berline extrêmement bien construite, qui vieillit aussi bien qu'un Pauillac Château Latour, et qui ne craint pas, pour peu qu'elle soit bien entretenue, les gros kilométrages. Sage en version 525td ou 520i, elle se fait sauvage avec le V8 de 400 ch étrenné par la M5 de cette génération. Son côté obscur reste un équipement pas forcément à la hauteur des meilleures (mais enrichi au fil des années) et quelques soucis parfois importants, et coûteux à résoudre. Mais cette génération reste néanmoins une belle machine à rouler, que la suivante (E60) a eu du mal à détrôner dans le cœur des "Bmistes". Seule l'actuelle F10 fait à nouveau l'unanimité.
La série 3 de BMW est une véritable success story depuis sa première génération sortie en 1975. Elle a invariablement représenté la familiale premium type. Depuis la première génération, elle a évidemment considérablement évolué, et cette génération, la "E 46", est l'avant dernière. Elle est de l'avis unanime celle qui était la mieux construite et la mieux finie. Ses prestations sont réellement de haut niveau. Et elle les fait chèrement payer, aussi bien en neuf qu'en occasion, malgré parfois un déficit d'équipement étonnant et une liste d'options longue comme un jour sans pain… La fiabilité des diesels est également à pointer du doigt, du moins jusqu'en 2002. Il faut donc se montrer vigilant, ce sont les plus courus !
C'est à la fin du mois d'août 2008 que le dernier exemplaire de cette première version de Z4 est sortie des chaînes de production. Une phase 2 est en effet prévue pour le salon de Los Angeles, qui se déroulera peu après le Mondial de l'automobile 2008. Le Z4 existe en version roadster à capote en toile, contrairement à sa rivale la Mercedes SLK, qui a adopté un toit rétractable en dur, mais aussi en version coupé. Loin du succès de son prédécesseur le Z3, il s'est finalement assez peu vendu. La faute à son esthétique moins "consensuelle" ? Nul ne saurait le dire. Ce n'est en tout pas à cause de ses prestations routières de haut niveau, de ses motorisations à la fois performantes et sobres, ni de sa fiabilité exemplaire. Le Z4 réunit en effet toutes ces qualités. Peut-être à cause d'une finition un ton en dessous de ce que peut faire BMW ? Les prix restent ceux qui accompagnent toutes les BMW d'occasion, à savoir élevés, sans toutefois tomber dans la déraison, comme pour d'autres modèles.
Le X5 représente l'archétype du 4x4 de luxe. BMW l'a voulu réellement haut de gamme, et s'est donné les moyens de ses ambitions. Résultat : le X5 fait figure de référence dans sa catégorie, aussi bien au niveau de la qualité de fabrication, que des prestations routières, performances et équipement. Sur le marché de l'occasion, la variété des modèles est grande, même si l'on trouve majoritairement des diesels. Les prix sont à l'image du succès de la bête : très élevés, sauf sur les gros moteurs essence 4.4 l, 4.6 l et 4.8 l. Au niveau de la fiabilité, le X5 a souffert des défauts communs à tous les modèles BMW en début de carrière, avant une franche amélioration. Aujourd'hui, les soucis sont rares.
La Série 1 (prononcez "une") fut la première "vraie" berline compacte de la marque à l’hélice (passons sur la Série 3 compacte, sur base de familiale). Une descente en gamme représentant une volonté de capter une clientèle nouvelle, plus jeune et dynamique. Challenge réussi au vu des résultats commerciaux du modèle. La Série 1 est en tout cas une des compactes les plus dynamiques du marché, d’autant que BMW lui a conservé son caractère de propulsion. Elle est équipée de motorisations qui vont de la sage 116i de 115 ch à la tonitruante version 130i de 265 ch en essence, tandis que 2 blocs officient en diesel : le 118d de 122 puis 143 ch et le 120d de 163 puis 177 ch. Beaucoup se sont plaints en début de carrière d’une finition en retrait par rapport aux standards de la marque, ce qui a progressivement été résolu par des améliorations successives. Quand à la fiabilité, elle n’amène pratiquement aucun commentaire négatif, contrairement aux prix pratiqués en occasion, très élevés.