Le 5008 de seconde génération est un succès pour Peugeot. Moins que son petit frère 5 places le 3008 (dont il est l'émanation 7 places), mais tout de même. Il s'est mieux vendu que la première génération de 5008, qui était un monospace compact. Et écrase sa concurrence, rare il est vrai (Skoda Kodiaq, Volkswagen Tiguan Allspace, Seat Tarraco.
Le 3008 est le plus gros hit de Peugeot depuis des années. Une véritable machine a cash, qui a connu un succès immédiat et fulgurant dès sa sortie en fin d'année 2016. Il a balayé tous ses concurrents sur son passage, le Renault Kadjar en tête. Et ce succès est justifié.
La 108, c'est la version Peugeot de la triplette de mini-citadines que le constructeur a en commun avec Citroën (la C1) et Toyota (la Aygo). Elle prend la suite de la 107, qui faisait déjà partie d'une première triplette avec. . . C1 et Aygo. Il n'y a qu'elle d'ailleurs à avoir changé de nom au passage à la deuxième génération.
Nous sommes fin juin 2005, et Peugeot, d'ailleurs associé à Citroën et Toyota, met sur le marché une citadine plus petite que la 206, destinée à remplacer plus ou moins la 106, disparue depuis 2003. Baptisée 107, elle a pour clones la Citroën C1 et la Toyota Aygo, avec lesquelles elle partage la totalité de la technique, et la disponibilité en 3 et 5 portes.
La catégorie des petits SUV urbains existe depuis un bout de temps. On peut citer les Suzuki Samourai, X90, Jimny, ou le Toyota Urban Cruiser. Mais c'est depuis l'apparition des poids lourds français, Renault Captur et Peugeot 2008, que le marché a décollé en France.
La Peugeot 508 a eu en 2011 la lourde tâche de succéder à la fois à la familiale 407 et à la routière 607, devenant ainsi le nouveau haut de gamme de la marque. En s'inspirant des allemandes, elle relève le challenge. C'est surtout la qualité de fabrication qui fait un sérieux bond en avant.
La Peugeot 308 a toujours été une des compactes les plus affûtées du marché. La seconde génération, arrivée il y a maintenant trois ans dans les showrooms de la marque, fait mieux que la précédente sur tous les plans.
La Peugeot 208 a fait ses premiers tours de roues au début du second semestre 2012, soit il y a maintenant 3 ans et demi. Succédant à la 207, qui avait connu une carrière honorable, mais toujours dans l'ombre de l'éternelle rivale Renault Clio, elle a pour mission d'améliorer les ventes de la marque sur le marché des citadines, et de damer le pion à la Clio. Las, le début de carrière sera un peu moins bon que prévu. Et avec l'arrivée de la quatrième génération de la citadine au losange, elle se contentera de jouer les seconds couteaux. Pourtant, Peugeot a misé gros sur la 208, et lui a offert de nombreuses nouveautés. A l'image d'un poste de conduite à petit volant et instrumentation déportée au-dessus, baptisé i-cockpit, ou d'une tablette tactile multimédia dès le deuxième niveau de finition. La tenue de route est typique Peugeot, c'est à dire dynamique et faisant la part belle au plaisir de conduite. Habitabilité et coffre sont en hausse par rapport à la 207, alors même que le gabarit s'est réduit, à 3,96 m. La qualité de finition est à louer. Une tonitruante version GTI est apparue en avril 2013, avec une boîte manuelle, contrairement à la Clio R.S., qui ne propose qu'une boîte robotisée. Pas de break sur cette génération, remplacé par le SUV urbain 2008. Terminons avec la fiabilité, qui n'est pas parfaite. Voyons justement tout cela.
Il manquait jusqu'en 2009, dans la gamme Peugeot, un vrai monospace compact, titre auquel ne pouvaient prétendre ni la 307 SW ni la 308 SW qui lui a succédé. Mais cet impair est corrigé avec le 5008, qui reprend à son compte les meilleures solutions de ses concurrents, pour en faire un des plus doués de sa catégorie à sa sortie. Sa modularité poussée, avec sièges indépendants de taille identique, coulissants, inclinables et rabattables dans le plancher (comme le Citroën C4 Picasso), le rend plus pratique qu'un Renault Scénic. Et son toucher de route s'éloigne de celui des monospaces pour se rapprocher de celui des berlines. Le 5008 est donc très agréable à conduire, dynamique, au détriment il est vrai du confort, qui n'est pas aussi ouaté que celui des deux concurrents déjà cités. Les mécaniques sont bien connues, VTI et THP en essence, HDI en diesel. Elles emmènent le 5008 sans encombre. Mais la fiabilité a pu poser quelques soucis avec les premiers modèles, essence comme diesels, et ce jusqu'en 2013.
Lors de la présentation du 3008, on ne donnait pas cher de la peau de ce nouveau crossover, le premier de Peugeot. Pourquoi ? Parce que son style lourdeau laissait à penser un futur flop. Pourtant, c'est tout le contraire qui s'est produit ! Et le 3008 a ravi le leadership au Nissan Qashqai. Car on passe plus de temps à l'intérieur de sa voiture à la conduire qu'à l'admirer dans son garage. Et comme l'habitacle du 3008 est très réussi et qu'il se conduit comme une berline, avec un véritable agrément de conduite, il a finalement emporté les suffrages de la clientèle. En occasion, on retrouve une proportion écrasante de diesels, très peu d'essence et encore moins de récente version Hybrid4, le premier hybride diesel du monde à l'époque. Au chapitre fiabilité, il a connu de nombreux soucis de jeunesse, résolus en partie depuis fin 2010. Et les modèles de fin 2011/début 2012 ne font plus parler d'eux.