Essai - Mash Legend'R 50 : petit crossover
Marque propre à la SIMA, Mash procède à une sérieuse mise à jour de sa gamme de scooters de petite cylindrée. Après le Bibop au design sportif, vient désormais s’ajouter le Legend’R. Ce nouveau venu puise son inspiration dans la sphère des véhicules ‘’Crossover’’. Doté d’une motorisation Euro5, il brille par une dotation d’équipement fournie et par un tarif attractif.
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Note
de la rédaction
13,4/20
Fortement implantée dans l’hexagone et dans le monde grâce à sa gamme de motos toutes cylindrées), Mash ne tire pas pour autant un trait sur un petit véhicule muni d’une variation automatique, il s’agit bien sûr d’un scooter ! Les amateurs de 50 cm3 peuvent se réjouir avec l’intégration depuis le mois de mai d’un modèle baptisé Legend’R. Cette machine est à la croisée des mondes entre le défunt Booster let le PGO PMX. Fabriqué en Chine à l’instar de toutes les motos présentes au catalogue, le dernier-né de la marque n’a pas vocation à révolutionner le marché, mais il a de nombreux atouts dans sa besace. Esthétiquement, le Legend’R semble bien né : silhouette proportionnée, finition globale qualitative sans tomber dans l’excès avec des plastiques plutôt bien ajustés.
Sous les yeux du pilote trône un tableau de bord réduit à sa plus simple expression, ici pas de lecture digitale mais uniquement analogique. Toutefois, il comporte l’essentiel pour une utilisation quotidienne (compteur de vitesse, jauge à essence, totalisateur kilométrique, sans oublier d’omettre la présence des témoins lumineux). Sur le plan pratique et plus exactement sur la capacité d’emport, le natif de Beaune propose le strict minimum : le coffre sous la selle dévoile une superficie capable de loger des vêtements mais pas de casque intégral. Cependant, le plancher plat peut subvenir à vos besoins où un sac trouvera sa place. À l’arrière, un porte-paquet fait office de dépannage pour y sangler un petit sac au détriment de l’accès au réservoir, dommage car même en l’absence d’un paquet peu volumineux, l’ouverture du bouchon s’avère récalcitrante. Enfin, il faut souligner la judicieuse présence d’un kick de secours en cas de défaillance de la batterie.
L’accession à bord ne demande pas de se plonger dans un manuel d’utilisation. Elle se fait de manière naturelle grâce à des dimensions restreintes. Elle privilégie les petits gabarits et propose une position de conduite classique pour ce type de scooter à savoir des bras légèrement repliés, une posture du buste droite et des genoux calés à 90 degrés. La selle, généreuse et moelleuse, offre un très bon confort associé à un amortissement ferme sans mettre au supplice la partie dorsale. Quelques escapades en duo peuvent être envisagées à condition que la morphologie du passager ne tombe pas dans le XXL. Sur le papier, il faut bien avouer que ce petit scooter se révèle assez sympathique, mais dans la réalité ? Pour s’en convaincre, rien de tel que faire quelques kilomètres sur les petites routes détrempées aux abords de la SIMA.
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