Essai vidéo - Renault Scénic 2016 : le révolutionnaire

Dans Nouveautés / Nouveaux modèles

Olivier Pagès Le 06/09/2016, mis à jour à 01:17

Star des monospaces compacts, le Scénic nous revient complètement réinventé pour sa 4e génération. S’inspirant du monde des crossovers aujourd’hui incontournables, il est LA sensation de la rentrée. Premier essai.

Essai vidéo - Renault Scénic 2016 : le révolutionnaire

Sommaire

Note

de la rédaction

15/20

Note

des propriétaires

15,3/20

EN BREF

4e génération de Renault Scénic

Jantes 20 pouces de série

Fin de l'instrumentation centrale

A partir de 23 700 €

Laurens Van Den Acker, le directeur du style de Renault, nous l’avait clairement affirmé lors d’une interview exclusive avant le dernier salon de Genève : « il était impossible de faire un énième évolution. On n’avait pas le choix, on se devait d’innover ». Et la rupture est radicale. L’inspiration est claire, il s’agit du concept R-Space dévoilé en 2011 au salon de Genève. La filiale est évidente et le pari osé car Renault casse les codes du monospace compact qui avaient pris un sérieux coup de vieux depuis quelques années avec l’apparition des crossovers. Il y a 20 ans, lors de la sortie du premier Scénic, rouler en monospace était tendance, ce n’est plus vraiment le cas aujourd’hui. Cubique et pas forcément très fun, certains modèles sont considérés par certains comme des bétaillères, privilégiant les aspects pratiques à l’esthétique et au plaisir de conduite.

Un jaune miel comme couleur de lancement, des peintures bicolores et des jantes 20 pouces, le Scénic en met plein la vue

Avec ce nouveau Scénic, Renault veut clairement sortir des sentiers battus. D’après ce que nous avons pu voir le pari esthétique semble d’ores et déjà gagné. Pour séduire et se marginaliser, il a été décidé que la couleur de lancement sera le Jaune Miel (teinte de notre modèle d’essai), un choix osé car ce type de couleur est généralement réservé à des modèles sportifs. Autre particularité, le Scénic sera le seul monospace du marché à disposer de jantes 20 pouces. Enfin, comme d’autres concurrents et notamment le Citroën C4 Picasso, le Scénic profitera d’une peinture bicolore (à partir de la finition Intens).

En termes de mensurations, le Scénic quatrième du nom mesure 4,41 m soit 4 cm de plus que l’actuel. La majorité des côtes progresse, que ce soit la largeur (1,87 m, + 2 cm), la garde au sol (+ 4 cm) ou l’empattement (2,73 m, + 3 cm). Seule exception, la réduction du porte-à-faux arrière. En clair, le Scénic a grossi et confirme une philosophie proche des crossovers.

Les jantes 20 pouces, une bonne ou mauvaise idée?

Le Scénic se distingue par des jantes 20 pouces de série, quelle que soit la finition. Une première. Bien sûr, cela apporte une nette plus-value au niveau du style, d’autant plus indéniable qu’il sera possible de les personnaliser selon votre bon vouloir. Renault assure que ces pneus spécifiques mesurant 195 mm de large seront au même prix que des 17 pouces du Scénic 3. Mais attention, pour l’instant seuls trois manufacturiers les fourniront, il s’agit de Michelin, Continental et Goodyear. Disponible en monte été, hiver et 4 saisons, ils seront disponibles dans le réseau dès le lendemain de leur commande à de prix qui devraient osciller entre 140 et 180 €.

Nombreux changement également à l'intérieur

La planche de bord est proche de celle des Renault Mégane et Talisman.

Laurens Van Dan Acker nous avait affirmé n’avoir jamais compris l’utilité d’une instrumentation haute car cela éloignait le conducteur de la voiture. Sans surprise, celle du Scénic disparaît au profit d’une planche de bord plus classique et quasi identique à celle des Mégane et Talisman. Pas de surprise de ce côté-là puisqu’on retrouve le grand écran multimédia vertical de 8,7 pouces avec le système R-Link 2, l’affichage tête haute ou l'instrumentation numérique paramétrable sur la finition Intens. L’impression d’espace est indéniable avec un habitacle très lumineux grâce au toit panoramique et au remplacement des imposants montants A par deux plus fins. Souvent critiqué pour certains choix discutables en termes de matériaux sur quelques-uns de ses derniers modèles, Renault a évité ce travers avec le Scénic. Oui, il y a des plastiques durs mais ils sont nettement moins visibles qu’à bord de la Talisman. Résultat, c’est une impression de qualité qui se dégage.

Agréable à l’avant, le Scénic l’est également à l’arrière avec une habitabilité généreuse. On retiendra surtout de nombreux accessoires pour faciliter la vie des passagers comme par exemple des tablettes ou des aumônières.

Un plancher plat, une banquette rabattable, la modularité est simple et efficace.

L’autre changement d’importance porte sur les places arrière. Les sièges individuels amovibles encombrants et peu pratiques disparaissent au profit d’une banquette arrière 2/3-1/3 coulissante pouvant être rabattue à partir du coffre grâce à la fonction one-touch holding, déjà vue sur l’Espace. Le coffre voit sa contenance progresser avec un volume de 506 litres, soit 26 litres de plus que l’actuel. A cela s’ajoutent de nombreux rangements intérieurs dont une boîte à gants tiroir de 11 litres identique à celle du Renault Captur par exemple mais également une console centrale coulissante. Au total, c’est 63 litres de rangement répartis dans l’ensemble de l’habitacle (avant et arrière).

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