Essai vidéo - Fiat 500 L (2017) : l'hôte L

Dans Nouveautés / Restyling

Alexandre Bataille Le 30/05/2017 à 16:43

Leader d’une catégorie qui se meurt, la Fiat 500 L passe malgré tout par la case restylage. Le petit monospace italien réorganise sa gamme et donne un coup de jeune bien senti à son intérieur. Le tout à des tarifs qui ne bougent pas d’un iota. Essai au volant de la version baroudeuse Cross, équipée du moteur diesel Mjt 95.

Essai vidéo - Fiat 500 L (2017) : l'hôte L

Sommaire

Note

de la rédaction

14,3/20

Note

des propriétaires

16/20

En bref

3 variantes 

A partir de 16 990 € 
(promotion à 13 990 €)

5 ou 7 places

Si le marché des petits monospaces décline depuis l’explosion des SUV, plusieurs acteurs persistent, à l’image de Ford avec le B-Max, ou s’adaptent comme Citroën avec son futur C3 Aircross qui viendra remplacer l’actuel C3 Picasso. Aujourd’hui, c’est le leader de la catégorie qui passe par la case restylage. La Fiat 500 L, déclinaison familiale de la Fiat 500, génère en effet suffisamment de volume (82 497 exemplaires en Europe en 2016) pour que le groupe FCA (Fiat Chrysler Automotive), qui retrouve des couleurs, lui fasse profiter d’une mise à jour.

Extérieurement, l'italienne conserve son gabarit (4,24 m) mais reçoit une nouvelle calandre, des chromes autour de la plaque d'immatriculation ou encore une signature lumineuse qui ressemble à la forme des "0" dans le logo 500. À l'arrière, la grande protection en plastique brut est abandonnée, tout comme les projecteurs additionnels qu'elle englobait. Ceux-ci se font plus discrets en bas du pare-chocs.

La 500 L, ce n’est pas seulement une voiture, c’est une famille déclinée en trois variantes : standard, baroudeuse et 7 places. Le constructeur profite d’ailleurs de ce restylage pour rebaptiser ces trois carrosseries. Le modèle standard est désormais nommé Urban, la version baroudeuse devient Cross et la déclinaison 7 places (rallongée) est rebaptisée Wagon. Notre version d’essai, une 500 L Cross, s’illustre par des artifices dédiés au tout-terrain comme des protège-carters, une garde au sol surélevée (+25 mm) ou encore des arches de roues en plastique brut.

L'instrumentation et la planche de bord ont été redessinées.

C’est surtout à bord que la transalpine évolue. Le volant est inédit et l'instrumentation a été redessinée autour de trois cylindres bien plus lisibles qu’auparavant. Les plastiques et la qualité de finition sont dans la lignée de sa soeur la 500 X, autrement dit, corrects pour la catégorie. La planche de bord fait aussi place nette pour mettre en valeur le nouveau système multimédia UConnect à écran tactile de 7 pouces. Ce dernier similaire à celui de la 500X est intuitif à l’usage et dispose de la connectivité Android Auto et Apple Car.

La 500 L profite d'un nouveau système Uconnect avec écran 7''.

La 500 L pensée pour la famille offre une grande variété de rangements, dont certains ont été réaménagés pour l’occasion, et surtout beaucoup d’espace à bord. L’italienne est l’une des meilleures élèves du marché, que ce soit aux jambes ou à la tête, grâce à sa hauteur de toit très généreuse. Cette impression d’espace s’accompagne aussi d’une grande modularité avec une banquette arrière coulissante sur 12 cm et fractionnable 2/3-1/3 et d’un coffre de 455 litres. Ce dernier est compartimentable et peut grimper à 1 480 litres, ce qui est énorme.