Essai vidéo - Mazda 6 Wagon (2017) : déficit d'image
Injustement méconnue en Europe et particulièrement en France, la familiale de Mazda reçoit de (trop ?) légères évolutions. Suffisant pour se maintenir à flot face à de redoutables concurrentes telles que la Renault Talisman ou la Volkswagen Passat ?
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Note
de la rédaction
En bref
Arrivée du G-Vectoring
Le break au prix de la berline
Lancée en 2013, restylée en 2015, la Mazda 6 injustement méconnue n’a jamais réussi à s’imposer dans l’Hexagone où ses ventes s’érodent aussi vite que le marché des familiales (-50 % au premier semestre). La japonaise revient aujourd’hui sous les projecteurs avec quelques améliorations techniques destinées à renforcer le plaisir de conduite.
La plus marquante, c’est l'arrivée du G-Vectoring Control, un système de répartition individuelle du couple sur chaque roue. Il s’agit d’un calculateur électronique, déjà vu chez Mercedes, Jaguar ou encore Ford, qui répartit individuellement le couple vers les roues en manque d’adhérence. Le G-Vectoring travaille en relation avec les sollicitations sur la direction et les forces d’accélération. L’objectif final est de réduire le sous-virage et optimiser la motricité. Ce système qui sera prochainement étendu à la Mazda 3 est disponible sur la berline et le break, qu’ils soient en deux ou quatre roues motrices.
Esthétiquement, on ne peut parler de restylage pour cette cuvée 2017 tant les évolutions sont minces. Ces dernières portent sur l’intégration du clignotant dans le rétroviseur, une grille de calandre épaissie et l’arrivée de feux à LED … Récompensée à de nombreuses reprises pour son style (Red Dot) « la Mazda 6 n’avait pas besoin d’améliorations esthétiques », ont jugé les responsables de la marque.
À bord, même combat. Très peu de nouveautés égayent ce millésime 2017. Le volant, les aumônières et le plafonnier sont nouveaux… C’est pour dire. Mazda a principalement travaillé sur l’insonorisation de l’habitacle (joints et vitrage). On se console par une qualité perçue proche de l’univers premium tout comme la technologie embarquée. Selon la finition choisie, la Mazda 6 peut s’équiper de l’affichage tête haute, de la lecture des panneaux, de l’aide au maintien dans la voie, de la surveillance des angles morts, du régulateur de vitesse adaptatif, etc. Rappelons enfin que la position de conduite reste excellente grâce au volant offrant une large plage de réglage en hauteur et en profondeur et à l’amplitude des réglages du siège conducteur (électrique dans huit directions sur le haut de gamme Sélection).
La bonne habitabilité est reconduite, avec toujours une avance en faveur de la berline qui bénéficie d’un empattement plus long que le break. En ce qui concerne le volume de coffre, la berline propose 480 litres et le break 522 litres, ce qui place ce dernier dans la moyenne du segment. Les sièges se rabattent depuis le coffre, mais la largeur de chargement est entachée par les arches de roues. Enfin, le break est toujours proposé au prix de la berline, à partir de 28 200 €.
Chiffres clés *
- Longueur : NC
- Largeur : NC
- Hauteur : NC
- Nombre de places : NC
- Volume du coffre : NC / NC
- Boite de vitesse : Méca. à 6 rapports
- Carburant : Diesel
- Taux d'émission de CO2 : NC
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Septembre 2016
* A titre d'exemple pour la version III (2) WAGON 2.2 SKYACTIVE-D 150.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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