Essai vidéo - Renault Mégane Estate : les deux font la paire

Dans Nouveautés / Nouveaux modèles

Olivier Pagès Le 06/07/2016 à 18:04

L’Estate est la deuxième et dernière carrosserie sur la nouvelle génération de Mégane. Six mois après la berline, voici qu’elle débute sa carrière. Est-elle vraiment plus pratique que la berline, vaut-elle mieux que la concurrence ? Nous allons voir cela dans ce premier essai.

Essai vidéo - Renault Mégane Estate : les deux font la paire

Sommaire

Note

de la rédaction

14,9/20

Note

des propriétaires

15,9/20

EN BREF

Version break de la Mégane

520 - 1 500 litres de coffre

à partir de 19 900 €

Commercialisée depuis le début d’année, la dernière génération de connaît un bon début de carrière. Rien d’étonnant en soi vu l’attachement des Français aux modèles nationaux et le maillage des points de vente du constructeur. Avec une 5 place au classement des véhicules les plus vendus depuis 6 mois, on pourrait se dire que tout va bien dans le meilleur des mondes. Néanmoins, quand on observe les chiffres de plus près, on remarque que la compacte de Renault est devancée par la Peugeot 308, pourtant plus vieille sur le marché, qui continue donc son opération séduction.

Fidèle à son plan produit, Renault continue de développer sa gamme. Après la berline, voici maintenant la version Estate, c’est-à-dire break, deuxième et dernière carrosserie de la Mégane 4, Renault ayant décidé d’abandonner les déclinaisons coupé et cabriolet.

Quelle que soit la configuration, le volume de chargement est bon mais certains concurrents font mieux.

Comme la plupart des breaks, cette Mégane Estate est nettement plus longue que la berline dont elle dérive. Ainsi, elle mesure 4,63 m de long, soit 27 cm de plus. Cela a forcément des conséquences sur l’habitabilité et le volume de chargement. Commençons par le dernier point. Le coffre propose désormais une capacité oscillant entre 520 et 1 500 litres, c’est près de 150 litres de mieux que la berline mais reste toutefois inférieur à ce que peut proposer une Peugeot 308 SW (610 -1 660 litres) ou une Volkswagen Golf SW (605 – 1 620 litres). Grâce à un seuil de chargement bas et une large ouverture, le chargement d'objets est facile. Le coffre peut être compartimenté grâce à une partie du seuil se relevant. La banquette arrière se rabat aisément selon le schéma 2/3-1/3 à partir du coffre, grâce au système « Easy Break ». On obtient ainsi un plancher quasi plat avec la possibilité de rehausser celui-ci. Enfin, en rabattant le dossier du siège passager avant, on obtient une longueur maximale de chargement de 2,70 m.

Il n’y a pas que les bagages qui seront plus à leur aise, les passagers arrière aussi. Avec l’augmentation de l’empattement de 4 cm, l’espace aux genoux progresse. Cela va de pair avec l'inclinaison de la banquette (27 ° au lieu de 25 °). Rien de nouveau, en revanche, en matière de garde au toit en raison de la hauteur similaire à la berline.

Une autre similitude se situe à l’avant avec la planche de bord. La présentation avec l’écran 8,7 pouces implanté verticalement intégrant le système multimédia R-Link 2, disponible à partir du niveau Intens, est toujours aussi agréable. Les reproches sont toujours les mêmes : une qualité des matériaux décevante, avec des plastiques sur la console centrale et la planche de bord.

Esthétiquement – et c’est logique – c’est la partie arrière qui évolue le plus. On remarque immédiatement le jonc chromé sous les vitres, qui court pour se terminer en forme de virgule au niveau de la custode arrière. Sans être la plus élégante du marché, cette Mégane Estate affiche des lignes harmonieuses. L’augmentation des dimensions a donc été bien intégrée. Evidemment, cette Mégane Estate partage de nombreux autres points communs avec la berline dont la face avant strictement identique avec la fameuse signature visuelle en forme de C ou les feux arrière courant sur toute la largeur du coffre, comme sur la Talisman Estate.

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