La C3 bourlingue depuis un moment et c'est fin 2009 que la deuxième génération a fait son apparition sur nos routes. Reprenant l'esthétique tout en rondeur de la précédente, elle en a profité pour s'améliorer sur pratiquement tous les points. Ainsi l qualité de fabrication fait un bond, l'équipement aussi (même s'il reste classique et peu high-tech) quand les qualités de confort en font désormais une des meilleures citadines du marché. Elle manque certes un peu de dynamisme mais sa maniabilité en ville compense. Le pare-brise "zénith", en série sur la finition haute Exclusive et en option sur les versions plus basses, apporte beaucoup de luminosité et une belle sensation d'espace. Les motorisations sont connues et reprises de la banque d'organes PSA, les plus modernes (1.0 VTI 68 et 1.2 VTI 82) sont apparues en octobre 2012. La fiabilité globale est aujourd'hui bonne, mais les premiers temps ont vu leur lot de dysfonctionnements, il faut donc privilégier un modèle bien mis à niveau.
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Au début des années 2000, c'est le renouveau de la marque Mini, reprise par BMW, qui relance en mode neo-retro la petite citadine iconique. Quelques variations plus tard (Clubman, cabriolet), il semble que pour continuer à croître, il faille lancer un nouveau modèle. Et c'est donc l'élargissement de gamme avec le Countryman. Il tombe pile-poil dans la mode des SUV/Crossover urbains, et garde évidemment le côté chic de la Mini. Les codes stylistiques sont aussi repris, mais musclés et virilisés. L'habitabilité fait aussi un bon par rapport à la citadine, et le Countryman peut convenir à une petite famille. Essence, diesel, 4x2, 4x4, le choix est possible, et les possibilités de personnalisation toujours de la partie. Côté fiabilité, c'est plutôt tranquille. Peu de mécontentement. Ce n'est pas la perfection, mais les gros problèmes récurrents sont rares.
Après s'être appelée Punto, puis Punto 2, la citadine italienne adopte pour sa troisième génération le patronyme de "Grande Punto". Après l'enfance et l'adolescence, elle s'affichait ainsi "grande" et plus mâture… Grande, elle l'est en effet dans la catégorie des citadines polyvalentes, où du "long" de ses 4,03 m, elle toisait la plupart de ses concurrentes de plus de 5 cm. Du coup, habitabilité et volume de coffre sont dans la moyenne haute et Fiat la présentait même (optimistement) à son lancement comme une alternative à une compacte. La Grande Punto est par ailleurs bien équipée, mais présente une qualité de finition en deçà des références de l'époque (Clio 3, Polo). Ses motorisations sont variées et puissantes pour certaines (avec un diesel 1.9 MJT de 130 ch et un essence 1.4 turbo de 135 ch). Elle s'est surtout faite remarquer par des tarifs agressifs, en neuf, et en occasion par conséquent. La fiabilité quant à elle n'était pas acquise aux débuts, mais s'est bonifiée avec le temps. Acheter un modèle post 2008/2009 n'est pas une hérésie, et parfois même une affaire. À noter que depuis 2012, elle s'appelle à nouveau "Punto".
Renault fut LE précurseur en matière de monospace compact. Avec son Scénic de première génération, sorti en 1996, il invente ce nouveau segment automobile en mettant dans un gabarit compact tous les ingrédients du succès de l'Espace : habitabilité, modularité, volume de coffre et position de conduite surélevée. Le succès a été immédiat et le Scénic a caracolé dans le top des ventes pendant longtemps, avant l'arrivée du Citroën Xsara Picasso, qui n'a jamais vraiment réussi à l'en déloger. La seconde génération, à laquelle nous allons nous intéresser ici, a pris le relais en 2003. En gommant certains des défauts de son prédécesseur, comme la position de conduite de camionnette, la finition limite ou un équipement assez basique. Il garde cependant certains des défauts comme les sièges indépendants avec celui du centre plus étroit et qui ne sont pas rabattables dans le plancher (comme ceux des C4 picasso, Toyota verso arrivés au cours de sa carrière). Le style est lui plus affirmé, l'équipement plus technologique, le confort toujours remarquable. Malheureusement, remarquable aussi est son manque cruel de fiabilité. Les soucis, petits et gros furent légion tout au long de sa carrière. Seules les toutes dernières années se sont révélées moins problématiques. Il faut donc se montrer prudent lors d'un achat d'occasion. À noter qu'en arrivé en 2004 une version "Grand Scénic" 5 ou 7 places, pour les familles nombreuses, et en 2007 une finition Conquest au look baroudeur.
L'actuelle génération de C4 est la deuxième de l'ère "moderne". La compacte aux chevrons, tenant compte des critiques reçues concernant la première génération, s'est faite plus confortable et plus habitable. Sur ces plans, c'est une réussite. Le terme de tapis volant lui convient bien, elle est même trop souple pour certains. Et son volume de coffre est parmi les meilleurs. L'habitabilité arrière reste moyenne toutefois. La finition est également saluée, tout du moins au niveau de la qualité des matériaux, un peu moins pour l'assemblage. La gamme de motorisations est suffisante, allant de 90 à 156 ch, pour que chacun y trouve son compte, et la C4 n'est pas trop gourmande. La fiabilité n'est pas parfaite, mais globalement, les soucis sont plus agaçants que réellement graves, et les graves ne sont pas "trop" récurrents. À surveiller tout de même. En occasion, les tarifs sont abordables, plus que pour sa cousine la Peugeot 308 en tout cas. Une compacte à recommander donc pour qui cherche du confort et du volume de coffre à prix serré.
La première génération de Nissan Micra date de 1982 (1983 pour l'Europe). Oui, cela fait donc déjà presque 32 ans que la citadine japonaise sillonne nos routes. La génération sur laquelle nous allons nous pencher, la quatrième, a quant à elle fait son apparition en toute fin d'année 2010. La "K13" comme la surnomment ses fans, a quelque peu abandonné le style atypique de la 3e génération, pour revenir à un design plus consensuel, que d'aucuns qualifient de fade… Elle abandonne également la motorisation diesel (du moins en Europe, on la trouve encore en Inde par exemple), pour ne se doter que d'un moteur essence 3 cylindres 1.2, en deux niveaux de puissance, 80 ch et 98 ch, ce dernier bénéficiant d'un compresseur volumétrique. L'absence de diesel semble toutefois la handicaper un peu dans l'hexagone, où ses ventes n'ont pas décollé, et sont restées très décevantes. Un peu plus grande que sa devancière (3,78 m contre 3,73 m), elle reste une "petite" citadine polyvalente, presque 30 cm plus courte qu'une Renault Clio. De la place comptée, cependant bien utilisée avec une bonne habitabilité et un volume de coffre correct. Ses autres qualités sont un confort appréciable, une maniabilité exemplaire et une fiabilité presque sans faute, qui compensent une finition légère (du mieux au restylage) et une insonorisation perfectible. Dernier point fort, des prix en occasion très amicaux.
Maxi-fiche fiabilité : que vaut l'Opel Zafira 2 en occasion ?
, mis à jour 70
L'Opel Zafira a ouvert la voie dans la catégorie des monospaces, compacts, mais disposant de 7 places, en 1999 avec sa première génération. En 2005 débarque la deuxième génération. Il propose toujours 7 places et une unique longueur de carrosserie, contrairement aux Renault Scénic ou Citroën C4 Picasso (court et long). Plus grand et large que le précédent, ce Zafira est plus habitable et emporte plus de bagage. Il est aussi mieux présenté mais sa sobriété dans l'habitacle confine à la tristesse. Conservant une modularité exemplaire avec le système Flex7, améliorant (un peu) son confort, adoptant des motorisations plus modernes en provenance de chez Fiat, il améliore donc son agrément et ses prestations. Et sa fiabilité également, ce qui n'était pas du luxe. Même si ce n'est pas parfait. Même si une troisième génération est apparue fin 2011 (Zafira Tourer), Opel a prolongé la commercialisation de ce modèle jusqu'à aujourd'hui. Mais c'est surtout en occasion qu'on le retrouvera, à des tarifs plutôt sympas.
Maxi-fiche fiabilité : que vaut la Ford Fiesta 5 en occasion ?
, mis à jour 42
La Fiesta est une véritable star en Europe dans la catégorie des citadines polyvalentes. En bataille avec la Polo, pour le leadership, elle a pour elle un design plus joyeux, un châssis plus dynamique et un équipement toujours intéressant. De plus, ses prix sont contenus. Sa qualité de fabrication n'est pas à remettre en question, les matériaux sont bons dans l'ensemble, pas de gros griefs sur ce point, et les assemblages corrects, sans atteindre la rigueur de ceux de la Polo ou même d'une ancienne Clio 3, grande rivale de l'époque de sa sortie. Par contre, l'ergonomie est toujours à pointer du doigt, avec une multitude de boutons sur la console centrale, ce qui oblige à une certaine gymnastique intellectuelle, avant de s'habituer parfaitement à toutes les fonctions. Et l'insonorisation est juste moyenne, surtout en diesel. Mais trêve de désagréments, la Fiesta est surtout une citadine agile au châssis affûté, plaisante à conduire, tout en restant confortable. Elle est dans la moyenne concernant l'habitabilité et le volume de coffre. Sa palette de motorisations est variée, et elle a adopté en deuxième partie de carrière les excellents EcoBoost 3 cylindres essence, très doués sur route. Elle existe également depuis le restylage en version ST, qui arrive à en remontrer à une Clio RS, c'est dire. Enfin la fiabilité n'est pas parfaite, mais pas non plus un frein à l'achat en occasion, marché sur lequel les prix sont attractifs.
La Honda Civic est devenue avec le temps presque une icône. La première génération, sortie en 1972 (oui, 42 ans déjà !) puis les suivantes ont contribué au mythe. Une petite voiture fiable, économique et pas manchote sur la route ! Nous allons évoquer ici la huitième génération, apparue en 2006, et qui ne se trouve plus aujourd'hui qu'en occasion, puisqu'elle a été remplacée en 2012 par la Civic 9. Succédant à une très pâle septième génération, qui a beaucoup déçu, elle renoue avec un style affûté, futuriste, qui ne laisse pas indifférent. Elle se dote de motorisations essence entre 83 et 201 ch (Type R) et d'un tout nouveau diesel 2.2 développé en interne, brillant. Elle a réussi à se recréer une communauté de fans, et conserve aussi une réputation de fiabilité à toute épreuve. Cette dernière, si elle reste vraie pour les versions essence, est mise à mal par quelques gros soucis sur le diesel. Heureusement, la marque assume bien les défauts, du moins dans la majorité des cas. Un achat en occasion est donc tout à fait recommandable.
Lorsque Audi sort son coupé A5, pour concurrencer le coupé BMW Série 3, il est unanimement salué pour sa classe et son esthétique fluide. Beau à l'extérieur, il reprend malheureusement à l'intérieur la planche de bord de la berline A4, trait pour trait. Ce n'est pas un mal en soi. Elle est bien finie et ergonomique mais certains propriétaires auraient voulu plus d'exclusivité… Le coupé propose en tout cas une large gamme de motorisation et de puissances. Les versions S5 et RS5 chapeautent la gamme avec brio et un élégant cabriolet satisfait les amateurs. Belle qualité de fabrication, donc, finition sérieuse, grand coffre et quatre vraies places sont des atouts non négligeables. Les prix élevés en occasion, une accessibilité arrière difficile et quelques soucis de fiabilité font partie de ce qui pourra faire réfléchir. Il faut se montrer vigilant lors d'un achat, que nous ne vous déconseillons toutefois pas, les modèles étant petit à petit "mis à niveau".
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