Après le succès de la Logan commercialisée en 2005, Dacia sort en 2008 le deuxième modèle de son "ère moderne". Et c'est à nouveau un hit formidable pour la marque, qui en écoule à tour de bras. Il faut dire que cette citadine polyvalente, au gabarit équivalent à celui d'une Renault Clio, mais vendue presque 5 000 € moins chère, a immédiatement séduit les acheteurs qui jusque-là achetaient de l'occasion, et ont pu accéder alors à une voiture neuve. D'autant que l'équipement, sauf en version de base, pouvait se révéler tout à fait suffisant, l'espace habitable généreux, le coffre accueillant. Les moteurs, repris de la banque d'organe Renault, ne sont pas de première jeunesse mais ont le mérite d'être connus et éprouvés, au bénéfice de la fiabilité. La tenue de route n'a jamais posé de problème à personne, et le confort a toujours été, de son côté, salué. En 2008, une version Stepway, au look de baroudeuse, est venue étoffer la gamme. Aujourd'hui, avec l'apparition de la deuxième génération, on ne trouvera plus cette Sandero 1 que sur le marché de l'occasion, où elle mène une honorable carrière.
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Succédant à une C5 de première génération pétrie de qualités, mais à l'image plutôt vieillotte, la C5 2 affiche au contraire une prestance qui l'honore. On la comparait à sa sortie à une allemande. Elle en a le style robuste et statutaire, la qualité de fabrication, dispose de motorisations pour certaines puissantes (V6 essence et diesels), et peut bénéficier d'équipements qui la placent dans la bonne moyenne de la catégorie. C'est donc mérité. Elle garde en revanche un confort à la française, et laisse le choix entre la traditionnelle suspension hydropneumatique Citroën, et une suspension plus classique dite "métallique". Les aspects pratique de sa devancière sont toutefois oubliés puisqu'elle abandonne le hayon pour une malle (très allemand tout ça...). Pour obtenir un bon volume de chargement et un hayon, il faudra opter pour la version break baptisée Tourer. Et en fiabilité, si la C5 2 fait mieux que la première génération au global, elle a quand même eu à résoudre quelques soucis de jeunesse.
Digne héritière de la 307, dont nous avons également effectué le bilan, la 308 en améliore les prestations sur presque tous les plans. En effet, à l'exception d'une habitabilité inchangée, elle devient mieux finie, mieux équipée, dotée de motorisations plus puissantes et modernes. Elle améliore encore, et c'était une gageure, ses qualités routières avec un comportement routier encore plus dynamique, tout en préservant un confort remarquable. En gros, la 308 est une des compactes les plus agréable à conduire du marché. Elle bénéficie en outre de plusieurs variantes de carrosserie (un break SW, un coupé-cabriolet CC) à même de satisfaire une large clientèle, tandis qu'une version GTI vient coiffer (un peu) sportivement la gamme.Quant à la fiabilité, elle est elle aussi en amélioration, ce qui cette fois-ci était plutôt facile par rapport à la 307, mais certains soucis ont fait et font toujours tâche dans la carrière de la sochalienne.
Après une deuxième génération de Clio qui a démontré tout le savoir-faire de Renault en terme de citadine polyvalente, cette troisième génération a enfoncé le clou. La clientèle ne s'y est pas trompée, et la Clio 3 est restée tout au long de sa carrière sur le podium des meilleures ventes en France. D'ailleurs, même avec l'arrivée de la 4e génération, elle reste au catalogue sous le nom de "Clio Collection".Elle représente un excellent compromis entre gabarit et espace habitable, entre confort et tenue de route, mais aussi entre prix et habitabilité. De fait, elle peut servir, et a servi d'unique voiture à de nombreux foyers, tant son homogénéité a fait mouche.Certes, ce n'est pas non plus la citadine parfaite. Elle n'est pas des plus incisive de comportement (hors version RS), son look n'est pas flamboyant, la présentation de sa planche de bord n'est pas folichonne. Mais comme on dit : elle fait le job. Elle peut de plus compter sur une version break baptisée Estate au volume de chargement plus important, et sur une déclinaison sportive très affûtée, la RS, qui fédère de nombreux aficionados.Du côté de la fiabilité, elle fait partie de la nouvelle vague de modèles, sortis après 2004, qui ont la chance d'échapper aux nombreux aléas des productions antérieures (Mégane 2, Laguna 2, Espace 4). Oui, depuis le minispace Modus sorti en 2004, les Renault affichent une fiabilité très correcte, voire supérieure à la moyenne, et la Clio 3 ne connaît que peu de soucis extrêmement récurrents, même si certains dysfonctionnements sont venus troubler la quiétude de certains propriétaires.
La Peugeot 206 se devait d'assumer une mission énorme pour la marque : prendre la succession de la 205, le "sacré numéro", qui avait on peut le dire sauvé la marque au début des années 80. Et sans atteindre les parts de marché de sa devancière, la 206 a relevé le gant avec honneur, en s'imposant plusieurs années comme la citadine la plus vendue en France, devant l'éternelle rivale Clio. Elle a stylistiquement peu évolué durant sa carrière, qui continue d'ailleurs, malgré la commercialisation de la 207 il y a 2 ans. Les motorisations, elles, se sont modernisées au fur et à mesure, avec l'adoption des 16 soupapes sur les moteurs essence, et de la technologie common rail sur les diesels. Des évolutions qui se sont accompagnées de l'apparition de certains problèmes mécaniques, tandis que l'électronique jouait elle aussi des tours à la petite française. Sa fiabilité est donc à surveiller de près, même si aujourd'hui, les plaintes se font plus rares. Sur le marché, le choix est pléthorique, et les prix bien plus abordables depuis l'arrivée de la 207 en seconde main…
La Laguna 3 succède (fort logiquement) à la Laguna 2, qui a fait beaucoup de mal à l'image de marque de Renault. Pourquoi ? Parce qu'elle a présenté en début de carrière et même ensuite des soucis aussi nombreux que graves de fiabilité, ce qui a terni définitivement son blason. Pourtant, à partir du restylage de 2005 sa fiabilité avait retrouvé un très bon niveau, meilleur même que celui de nombreuses concurrentes. Mais le mal était fait, et la troisième génération, en gardant le même patronyme, en a indéniablement pâtit. Elle est pourtant sans gros défauts récurrents, et fait partie des meilleures élèves de sa catégorie en Europe. C'est par ailleurs une familiale pétrie de qualités, correctement finie, très agile sur la route et correctement motorisée. Le break a même été élu "plus belle voiture du monde". A voir, sachant que la berline a un physique souvent qualifié de "difficile" En tout cas un bon choix en occasion, d'autant que les cotes ont rapidement fléchi.
Nous sommes en juin 2005, et Citroën, d'ailleurs associé à Peugeot et Toyota, met sur le marché une citadine encore plus petite que la C2, logiquement baptisée C1. Elle a pour clones la Peugeot 107 et la Toyota Aygo, avec lesquelles elle partage la totalité de la technique. La "triplette" ne se différencie que par des détails esthétiques sur la face avant ou la poupe. A l'intérieur, seul le logo sur le volant permet de distinguer la marque. Un bloc 3 cylindres essence 68 ch et un diesel 4 cylindres 54 ch motorisent cette puce, dont les principales caractéristiques sont d'être urbaine et économique à l'usage. Et malgré de rares gros soucis bien identifiés, on peut considérer que la fiabilité est assurée.
La Série 5 E39, pourtant sortie des concessions depuis plus de 8 ans (2003), reste une valeur sûre du marché de l'occasion. Elle permet d'accéder au monde de la grande routière allemande à moindre prix, et reste véritablement prisée, spécialement pour les modèles diesels. C'est une berline extrêmement bien construite, qui vieillit aussi bien qu'un Pauillac Château Latour, et qui ne craint pas, pour peu qu'elle soit bien entretenue, les gros kilométrages. Sage en version 525td ou 520i, elle se fait sauvage avec le V8 de 400 ch étrenné par la M5 de cette génération. Son côté obscur reste un équipement pas forcément à la hauteur des meilleures (mais enrichi au fil des années) et quelques soucis parfois importants, et coûteux à résoudre. Mais cette génération reste néanmoins une belle machine à rouler, que la suivante (E60) a eu du mal à détrôner dans le cœur des "Bmistes". Seule l'actuelle F10 fait à nouveau l'unanimité.
Après la Logan et la Sandero, Dacia a encore frappé un grand coup en lançant le Duster, premier SUV compact "low cost" du marché. En effet, vendu à partir de 11 990 € en version 4x2 de base, il atomise la concurrence en matière de tarif. Pour des prestations globalement satisfaisantes et avec un look de baroudeur qui a certes des détracteurs mais aussi et surtout de nombreux fans. Ainsi, il s'est sans mal imposé sur la marché, jusqu'à devenir en 2011 la 10ème meilleure vente en France, réalisant une progression de 165 % par rapport à 2010 ! Disponible en 4x2, en 4x4, avec un moteur essence 1.6 16v ou un diesel 1.5 dCi en deux puissances (85 puis 90 ch. et 110 ch.) et en 4 niveaux de finition, il permet sur le papier de contenter tous les clients potentiels, qui cependant le choisissent pratiquement toujours en diesel et avec une finition haute Lauréate ou Prestige. Il reste toujours au moins 5 à 6 000 € moins cher que la concurrence. Mais à ce tarif, qu'est-on en droit d'espérer ? Un véhicule au rabais ou un vrai SUV ? La qualité et la fiabilité sont-elles au rendez-vous ? Pour la qualité, pas de surprise, elle correspond au prix, pour la fiabilité, elle n'est pas aussi parfaite que sur la Logan, malheureusement, mais pas pire que chez les autres...
La MiTo est pour Alfa Romeo une première. Oui, aussi étonnant que cela puisse paraître, c'est la première citadine jamais commercialisée par la marque depuis sa naissance. Elle débarque fin 2008 pour marcher sur les plates-bandes de la Mini et se retrouve désormais en concurrence avec d'un côté les citadines chics et branchées que sont toujours la Mini, l'Audi A1 ou la DS3, et de l'autre des citadines plus généralistes comme la Clio 3, la 207 ou la Polo. Plus chère que ces dernières mais aussi un peu moins premium que les premières, elle se retrouve un peu coincée et peine à trouver sa clientèle. Les acheteurs sont donc souvent de jeunes passionnés (ou passionnées...) de la marque. Concernant les prestations de la belle, elles ne furent malheureusement pas au début en phase avec le plumage, avant de s'améliorer avec de nouveaux moteurs et un châssis revu. Quant à la fiabilité, elle est loin du sans-faute, malheureusement, mais ne mérite pas non plus le bonnet d'âne.
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