2. Sur la route : voiture à vivre ou à conduire ?
En matière de confort, Citroën a une réputation à tenir. Si les aficionados du double chevron ont largement pleuré la disparition de la suspension hydropneumatique, les amortisseurs à butée hydrauliques ont vocation à leur faire oublier cette absence. Dotée en série de cette fameuse suspension, la C5 X surclasse toutes ses rivales en matière de confort. Chaque déformation de la route, y compris les ralentisseurs les plus proéminents, est comme effacée. Avec la motorisation hybride rechargeable, la française y ajoute un pilotage électronique de la suspension, qui permet de faire varier la dureté de l’amortissement. Un choix judicieux de la part de la marque car, en mode Confort, la suspension donne parfois l’impression de rouler sur l’eau, tant le conducteur se retrouve isolé de la chaussée. Une sensation amplifiée par le manque de remontées de la direction. Mais si celle-ci paraît, au premier abord, assez floue, elle guide très précisément un train avant plus mordant que ce que l’on imagine durant les premiers kilomètres.
La Superb préfère s’en remettre à des amortisseurs traditionnels, moins tolérants avec les vertèbres des occupants. En optant pour la suspension pilotée DCC, il est toutefois possible de basculer en mode Confort et, ainsi, d’obtenir une souplesse très acceptable. Le niveau exceptionnel de la C5 X n’est toutefois pas atteint et, lors des longs trajets, cette dernière se révèle très reposante. À condition toutefois de faire abstraction des bruits d’air provoqués par le toit ouvrant, et assez prononcé une fois atteints les 110 km/h. Un défaut que la Superb ne possède pas, son isolation aux bruits aérodynamiques étant largement supérieure. De même, la mécanique se fait plus discrète dans la tchèque, sans, toutefois, que la Citroën puisse être considérée comme très bruyante.
Malgré leurs caractéristiques proches, les moteurs de nos deux concurrentes du jour révèlent des caractères très distincts. À bord de la Citroën, les accélérations sont moins marquées, ce qui peut être légèrement handicapant lors des dépassements. Un trait de caractère largement dû à l’étagement de la boîte ë-EAT8, aux rapports longs. Autre grief à adresser à cette boîte, les à-coups qu’elles procurent lors des phases d’arrêt, une fois la vitesse descendue sous la barre des 20 km/h. Un défaut, qu’a priori, une meilleure mise au point pourrait facilement régler.
À l’inverse, la Superb ravira les amateurs de conduite dynamique. Certes, avec ses plus de 1 700 kg à vide, elle n’a rien d’une ballerine et elle préfère largement les voies rapides aux routes sinueuses. Mais sa direction est plus précise, même si son train avant est un chouïa moins précis que celui de la Citroën, et sa boîte à double embrayage plus réactive. À tel point que l’utilisation de palettes de changement de rapports situées derrière le volant se révèle inutile.
À ce chapitre, ces deux berlines sont donc renvoyées dos à dos tant leur caractère diffère. Les familles à la recherche d’un cocon roulant opteront pour la Citroën, ceux qui veulent une réactivité maximale, la Superb.
Sur la route | Citroën C5 X Hybride Rechargeable | Skoda Superb iV |
---|---|---|
Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Autonomie électrique : données constructeur (parcours mixte) | ||
Autonomie électrique : relevés Caradisiac (parcours mixte) | ||
Système de récupération d'énergie | ||
Note : | 11,7 /20 | 13,2 /20 |
Sécurité | Citroën C5 X Hybride Rechargeable | Skoda Superb iV |
---|---|---|
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 12 /20 | 12 /20 |
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