2. Volkswagen ID.5 (2022) - Sur route : conduite sans surprise (sur prise)

Essai vidéo - Volkswagen ID.5 (2022) : rendez-vous en terrain connu

Côté conduite, on retrouve naturellement les sensations éprouvées au volant de l’ID.4. À savoir une très grande douceur, conférée par la motorisation électrique, ainsi qu’une direction légère mais pas muette. Surtout, en ville, on apprécie le rayon de braquage ultra-court, tellement pratique durant les manœuvres. Un vrai taxi anglais !

Sur route, on oublie que le moteur est à l’arrière, tant le comportement se révèle équilibré. Merci aux batteries logées dans le plancher, qui abaissent le centre de gravité. Quand on pousse l’ID.5 à sa limite, on le découvre alors foncièrement sous-vireur : Volkswagen a joué la sécurité avant tout. Il faut dire aussi que ce SUV a beau évoquer un coupé, il demeure très lourd à 2 117 kg ! De surcroît, si le freinage est puissant, la pédale se révèle d’une part beaucoup trop molle et peu réactive, d’autre part d’une consistance variable, ce qui ne facilite pas les dosages fins. Un point à améliorer. On contourne partiellement cet inconvénient en se servant du mode « B », en tournant la molette à droite du combiné, afin d’enclencher le freinage régénératif, malheureusement non réglable. Un système géré par palettes serait le bienvenu.

Le poids élevé se ressent un peu côté performances. Ça accélère gentiment (0 à 100 km/h en 8,4 s) mais sans plus, malgré le couple de 310 Nm. Cela dit, les départs sont très vifs, un autre avantage de l’électrique, de sorte que la conduite n’est pas (trop) ennuyeuse.

Pour sa part, la suspension filtre efficacement la plupart des inégalités, ce qui, allié à l’insonorisation excellente, rend les voyages très apaisants. À ceci près que sur autoroute, la tenue de cap pourrait être meilleure. On a aussi testé le système de dépassement automatique. On enclenche le clignotant, et si le trafic le permet, l’ID.5 déboîte toute seule.

Autonomie convenable par temps chaud

À 130 km/h, par environ 30° ambiants, la consommation ressort à environ 21,5 kWh/100 km, soit beaucoup moins que les 27,5 kWh/100 km relevés lors de mon essai de l’ID.4… entre 5 et 10 ° ambiants. La température joue donc un rôle déterminant, bien plus qu’avec une thermique ! Toutefois, en faisant un rapide calcul, on constate qu’on ira difficilement au-dessus de 430 km d’autonomie, ce qui s’avère très acceptable, même si on reste assez loin des 523 km annoncés...

Sur un trajet varois et néanmoins varié (ville, route, voie rapide, montagne), en roulant aux limitations, j’ai obtenu une moyenne de 17,7 kWh/100 km, ce qui correspond assez précisément à ce qu’annonce Volkswagen, et ce, malgré l’usage intensif de la climatisation vu le thermomètre dépassant régulièrement les 30°. Pour rappel, avec l’ID.4, c’était 21,4 kWh/100 km par temps frais.

Page précédente

Page suivante

Photos (29)