Essai - BMW 320d 48v (2021) : le charme du diesel électrifié
Comme tous les constructeurs, BMW est obligé d’électrifier sa gamme. Cela passe par l'introduction de modèles 100 % électriques, d’hybrides rechargeables, mais aussi de la micro-hybridation. Chez BMW, ce sont surtout les diesels qui bénéficient de cette technologie à l’image du 20d de la Série 3, aujourd'hui à l'essai.
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Note
de la rédaction
14/20
Note
des propriétaires
EN BREF
7e génération
Introduction de la micro-hybridation
À partir de 46 200 €
Apparue début 2019, la Série 3 septième du nom n’a pas révolutionné le genre. Il faut dire que ce n’est pas la recette maison qui consiste à apporter des évolutions par touches plutôt discrètes de génération en génération. Et cela fonctionne puisque sur les huit derniers mois 2021 en France, c’est elle qui devance la Mercedes Classe C et l’Audi A4 et c’était aussi le cas l’an passé.
Les projecteurs fins à décochement et la calandre élargie font partie de spécificités de cette génération de Série 3. Notre modèle d'essai est pourvu de l'option "Shadow Line" à 260 €
Sur le plan esthétique, cette Série 3 se distingue par sa calandre élargie, plus haute et imposante, mais qui demeure de taille modeste en comparaison avec celle par exemple de la dernière Série 4. Elle est entourée par des projecteurs effilés à la nouvelle signature visuelle qui se caractérisent par un décochement.
l’intérieur, cette génération dénommée « G20 » en interne a été marquée à l’occasion de son lancement par l’introduction de l’instrumentation numérique. BMW comblait ainsi son retard par rapport à certains de ses concurrents. Toutefois, elle n'était déjà pas à l’époque la plus agréable à utiliser et cette constatation est toujours d’actualité quand on la compare avec le Virtual Cockpit d’Audi ou la toute nouvelle Mercedes Classe C. Cette dernière met une grosse claque en matière de présentation intérieure en raison de son écran multimédia immense. Celle de la Série 3 très conventionnelle avec son écran de 8,8 pouces ou 10,25 pouces parait plus datée. La qualité des matériaux est de bonne facture dans sa globalité, même si certains détails déçoivent.
Au niveau des aspects pratiques, cette Série 3, malgré l’agrandissement de son empattement à l’occasion de cette nouvelle génération, ne constitue pas une référence dans ce domaine. L’habitabilité arrière n’est clairement pas extraordinaire pour une berline de 4,70 m et les passagers devront composer avec un tunnel de transmission toujours aussi volumineux. Pour ce qui est du volume de chargement, celui-ci atteint désormais 480 litres, soit la même contenance qu’avant, à la différence qu’il n’y a plus de sous-coffre. Il s’avère plus pratique au quotidien.
La principale nouveauté de cette version se situe sous le capot avec l’arrivée d’une microhybridation. Une technologie apparue sur la Série 520d à l’automne 2019 et qui se généralise désormais sur tous les diesels de la Série 3. Elle se compose d’un alterno-démarreur d’une puissance de 48 V qui peut délivrer une puissance supplémentaire pouvant atteindre 11 ch et d’une batterie additionnelle. À l’usage, cet ajout de puissance est imperceptible mais l’apport de l'alterno-démarreur permet d’optimiser la fonction du Stop & Start. Les redémarrages sont plus rapides et surtout moins perceptibles avec une diminution des vibrations. De quoi augmenter l’agrément.
La micro-hybridation renforce également la fonction roue-libre, disponible en activant le mode de conduite ECO Pro. Le moteur ne tourne plus au ralenti - lorsque la voiture peut rouler sur son élan -, mais est totalement désactivé. L’énergie cinétique se chargeant de fournir le minimum nécessaire pour garder un peu de rythme. Si tout cela est imperfectible pour le conducteur – à moins d’avoir le regard rivé sur le compteur – les répercussions sur la consommation sont intéressantes. En effet, Si BMW a démontré à plusieurs reprises sa maîtrise du sujet, ce dispositif permet de faire baisser la consommation. Nous avons ainsi relevé une moyenne de 6,5 l/100 km, ce qui est très bien pour un modèle fort de 190 ch. En termes d’agrément, ce 4 cylindres est toujours plaisant avec des reprises et des accélérations toniques comme en atteste le 0 à 100 km/h abattu en 6,8 s. Cela s’accompagne aussi d’un silence de fonctionnement très agréable, de quoi confirmer la vocation de voyageuse de cette Série 3. Dommage dans ces conditions que le réservoir ne contienne que 40 litres, ce qui réduit l’autonomie. Il est possible toutefois de l’augmenter de 19 litres (soit un total de 59 litres) en piochant dans la liste des options (180 €).
Vous l'aurez compris cette micro-hybridation ne change en rien les qualités routières de cette Série 3 qui se révèle toujours aussi agréable à conduire avec une direction ultra-précise et consistante, un amortissement performant qui garantit un excellent comportement sans que cela ne dégrade le confort qui reste toujours de haut niveau, même avec des jantes 19 jantes optionnelles (750 €) comme sur notre modèle d’essai.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,70 m
- Largeur : 1,82 m
- Hauteur : 1,42 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 480 l / NC
- Boite de vitesse : Auto. à 8 rapports
- Carburant : Diesel
- Taux d'émission de CO2 : NC
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Octobre 2018
* pour la version (G20) 320DA H 190 M SPORT.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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