Essai vidéo - Renault Arkana (2021) : que vaut le premier SUV coupé du losange ?

Dans Nouveautés / Nouveaux modèles

Olivier Pagès Le 04/03/2021, mis à jour à 21:24

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Plus de deux ans après son introduction sur le marché russe, l’Arkana débarque enfin chez nous. Le losange s’attaque aujourd’hui à un nouveau segment, celui des SUV coupés. La marque tricolore a-t-elle ses chances ? Réponse avec les premiers essais au volant de la version TCE 140 micro-hybridée.

Essai vidéo - Renault Arkana (2021) : que vaut le premier SUV coupé du losange ?

Sommaire

Note

de la rédaction

13,8/20

Note

des propriétaires

14,2/20

EN BREF

1er SUV coupé de Renault

Micro-hybride ou hybride

À partir de 29 700 €

Vous avez devant les yeux une exception et une grande première : l’Arkana est le premier modèle frappé du logo au losange à ne pas être commercialisé d'abord sur le territoire national, mais à l’étranger. En effet, l’Arkana a fait ses grands débuts en Russie en 2019, puis au Chili fin 2020 et il a fallu attendre 2021 pour le voir arriver chez nous.

Le profil de coupé de l'Arkana est sa principale particularité esthétique.

Esthétiquement, la principale particularité de l’Arkana se situe au niveau de la partie arrière puisqu’il s’agit du premier SUV coupé de Renault. Une carrosserie toujours rare chez les constructeurs généralistes mais présente depuis longtemps chez les marques premium à l’image des BMW X4, Audi Q3 Sportback ou Mercedes GLC coupé, qui se caractérise avant tout par une chute de pavillon prononcée, mais on peut regretter que Renault ne soit pas allé au bout de son raisonnement car les vitres ne sont pas sans encadrement, ce qui est également l’une des marques de fabrique des coupés. Le reste plus conventionnel.

La face avant est très proche de celle du Captur avec notamment des projecteurs en forme de C.

L'arrière est la partie la plus dynamique. Les feux donnent l'impression d'un bandeau lumineux.

L’avant reprend la face traditionnelle des modèles au losange avec les projecteurs en forme de C et une calandre qui met en exergue le losange. L’arrière dynamique se caractérise par les feux qui donnent l’impression d’avoir un bandeau lumineux, un artifice déjà vu sur la famille Mégane ou Talisman par exemple.

Côté mensurations, avec une longueur de 4,57 m, l'Arkana vient s'intercaler entre le vieillissant Kadjar et le Koléos. Il est d'ailleurs 8 cm plus grand que le SUV compact du losange. Il se situe d’ailleurs dans la frange haute des SUV compacts.

La planche de bord de l'Arkana est très proche de celle du Captur. Elle se compose d'une instrumentation numérique et d'un écran multimédia pouvant atteindre 9,3 pouces.

À bord, beaucoup moins de fantaisie puisqu’on retrouve dans les grandes lignes la planche de bord du Captur, le SUV urbain de Renault. Les occupants ont donc face à eux une instrumentation numérique de 10 pouces et un écran multimédia vertical allant de 7 à 9,3 pouces suivant les finitions, qui surplombent les commandes de climatisation circulaires qui intègrent en leur centre différentes informations comme l’affichage de la température. La qualité des matériaux, qui a grandement progressé par rapport à la première génération de captur est bonne pour un SUV urbain, standard pour un modèle de la catégorie.

480 litres pour la version hybride et 513 litres pour notre modèle d'essai. Le coffre est généreux.

Malgré sa forme de coupé, pas de souci d'habitabilité.

Concernant les aspects pratiques, malgré un empattement conséquent de 2,72 m, l’habitabilité arrière de l’Arkana est dans la moyenne du segment et la garde au toit n’est pas trop pénalisée par la chute de pavillon. Pour ce qui est du coffre, il oscille entre 480 litres pour la version hybride ou 513 litres en micro-hybridé. Des volumes intéressants pour la catégorie.

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