Essai vidéo - Fiat Tipo SW : la triplette turinoise

 2016 sera l’année de la Tipo. Après une présentation en grande pompe à l’occasion du dernier salon de Genève puis les lancements respectifs des berlines 4 et 5 portes, c’est au tour maintenant du break de faire ses débuts.

Comme on pouvait s’y attendre, les débuts de la nouvelle Tipo sont plutôt encourageants avec 3 200 exemplaires écoulés en France depuis le mois de mars, dont majoritairement des berlines 4 portes. Des chiffres étonnants vu la faible appétence de notre marché pour ce type de carrosserie mais qui s’expliquent par un lancement plus ancien et le fait que les clients recherchent avant tout un prix. La tendance devrait toutefois s’inverser. Fiat prévoit de vendre 75 % de berlines 5 portes et 20 % de breaks. Cette troisième carrosserie est donc importante.

Sans surprise, et comme souvent sur les breaks compacts, la Tipo SW a fortement grandi par rapport au modèle de base. Elle mesure désormais 4,57 m, soit 20 cm de plus que la Tipo 5 portes. Mais attention, cet accroissement se fait uniquement au niveau du porte-à-faux arrière. Pas de changement donc pour l’empattement (2,64 m) comme c’est le cas pour certaines de ses concurrentes. On aurait pu craindre que le look pâtisse de ce choix, or il n'en est rien. Les lignes sont certes classiques, mais harmonieuses.

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Avec une contenance variant de 550 à 1 650 litres, la Tipo SW est l’un des breaks compacts les plus vastes.

Conséquence directe de ce choix, c’est le coffre qui en profite avec un volume oscillant entre 550 et 1 650 litres. À titre de comparaison, c’est 110 litres de mieux en configuration 5 places que la Tipo 5 portes. Face à la concurrence, la Tipo SW propose donc une capacité de chargement très intéressante se situant clairement dans les meilleures de la catégorie, en deçà toutefois des Peugeot 308 SW ou Honda Civic Tourer par exemple.

Avis plus partagé concernant la modularité relativement basique. Le plancher offre deux hauteurs et il est même possible de le positionner en biais pour le compartimenter. En revanche, il n’est pas possible de rabattre la banquette arrière depuis le coffre. Ici tout se fait « à l’ancienne », à la main, en basculant d’abord l’assise puis le dossier. Vraiment dommage car la Tipo SW propose un plancher parfaitement plat, ce qui est loin d'être le cas de toutes ses concurrentes.

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Empattement stable signifie stabilité également pour l’habitabilité arrière, mais aucun souci dans ce domaine avec un espace aux jambes généreux. La garde au toit s’améliore même et profite de deux centimètres supplémentaires.

Aucune originalité pour la présentation avec une planche de bord strictement identique à celle des autres modèles de la famille Tipo. Le dessin est moderne et plaisant. Il ne faudra toutefois pas se montrer trop regardant sur les ajustements ou le choix des matériaux mais pour le prix, il ne faut pas se montrer trop difficile. On peut toutefois noter la présence de quelques plastiques légèrement moussés sur le haut de la planche de bord. Que demander de plus ? La Tipo se démarque ainsi des modèles low-cost comme une Dacia Logan par exemple.