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2. Kia Proceed (2022) - Sur route : un compromis convaincant

Essai vidéo - Kia Proceed (2022) : le breakfast

Sous le capot, la Proceed fait l’impasse sur le diesel et la motorisation hybride rechargeable, réservée au break et à la XCeed. L’offre se concentre sur l’essence. On retrouve le dernier né, un 1.5 de 160 ch, un petit trois cylindres 1.0 de 120 ch et pour la version GT que nous essayons aujourd’hui un 1.6 de 204 ch, couplé d'office à la boîte double embrayage 7 rapports.

La principale caractéristique de ce 4 cylindres est sa sonorité travaillée à l’échappement. A l’allumage, des crépitements annoncent la couleur. Disponible très tôt ce moteur s’avère bien élevé. Il est souple et fournit une jolie poussée jusqu’à 5000 tr/min, mais au de-là n’attendez plus rien, même en mode Sport où la Proceed GT fait alors plus de bruit qu’elle n’avance. Mais vous serez déjà bien au-dessus des limitations de vitesse. Le 4 cylindres est aussi bien secondé par la boîte automatique à la fois douce et réactive. Pour les consommations, on tourne généralement aux alentours de 7,5 l/100 km voir moins si on pratique l’éco-conduite. Il ne faut pas oublier le malus non plus, de 1 386 € (154 g de CO2/km). Préférez la motorisation 1.5 de 160 ch aux performances proches et bien moins pénalisée (190 €).

Le 1.6 suralimenté est couplé d'office à une boîte à double embryage.
Le 1.6 suralimenté est couplé d'office à une boîte à double embryage.
Les trains roulants font l'objet d'un réglage spécifique.
Les trains roulants font l'objet d'un réglage spécifique.

Cette GT a droit à des réglages spécifiques par rapport à ses petites sœurs. Les suspensions ont été raffermies et la barre antiroulis assouplie. Le résultat colle à l’appellation Grand Tourisme du modèle avec un train avant un peu plus incisif et un roulis contenu. Le confort est assuré par un amortissement de qualité qui délivre un excellent compromis entre confort et efficacité. Même chaussée de jantes 18 ‘’, cette Proceed reste vivable. Il n’y a pas tromperie sur la marchandise, on a affaire à une vraie GT, privilégiant le confort à la sportivité.

Enfin, on pouvait craindre une visibilité arrière sévèrement entamée par le pavillon plongeant par rapport à la Ceed SW mais la ProCeed a su limiter les pots cassés avec de petites vitres de custode judicieusement placées qui réduisent les angles morts. Par contre, la vue par le rétroviseur central donne l'impression de regarder à travers l'ouverture d'une boîte aux lettres.

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