EN BREF
Version restylée du break Focus
à partir de 19 000 €
Si certains restyling sont légers et demandent presque une loupe pour noter les quelques évolutions au niveau de la calandre ou des fonds d’optique, c’est loin d’être le cas pour la Focus qui bénéficie de transformations conséquentes notamment au niveau du style. Comme souvent, c’est l’avant qui reçoit le plus de modifications. Désormais, la Focus arbore une face nettement plus agréable, qui s’harmonise maintenant avec les autres modèles de la marque comme la Fiesta ou la dernière Mondeo. On appelle cela « le Global One » chez Ford. Dans le détail, les changements portent sur l’adoption d’une large calandre verticale s’inspirant d’Aston Martin, de projecteurs aux contours affinés et plus anguleux, d’antibrouillards allongés et d’un capot repensé. C’est plus discret à l’arrière avec seulement les feux arrière redessinés. Indéniablement, cette cure de jeunesse fait du bien à la Focus même s’il faut reconnaître qu’elle n’est pas le break compact le plus élégant du marché.
Côté mensurations, rien de nouveau. Ce break mesure toujours 4,56 m de long soit 20 cm de plus que la berline, ce qui est dans la moyenne de la catégorie. Déception, en revanche, en ce qui concerne les aspects pratiques. L’habitabilité est correcte sans être exceptionnelle et le volume de chargement se révèle même décevant, avec une capacité oscillant entre 476 et 1 516 litres. À titre de comparaison, c’est moins bien qu’une Renault Mégane Estate (524 – 1 600 l) qui n’est pas un exemple dans le segment. Inutile de vous dire donc que cette Focus est à mille lieux d’une Peugeot 308 SW ou d’une Honda Civic Tourer, les références dans la catégorie.
Dans l'habitacle, c’est surtout au niveau de la planche de bord qu’on remarque les différences. La Focus a vieilli, elle est donc sortie de son adolescence et de sa période « acnéique ». Fini les innombrables boutons qui rendaient l’ergonomie particulièrement perfectible et pénible. Grâce à la seconde génération du système multimédia Sync 2 (écran tactile 8 pouces avec commande vocale), Ford a corrigé ses égarements et on profite désormais d’un dispositif efficace et intuitif. Vivement que celui-ci soit généralisé sur l’ensemble de la gamme. Toutefois, tout n’est pas encore parfait et on reprochera les trop nombreux boutons sur le volant, la qualité discutable des plastiques utilisés sous l’écran fragile et sujets à rayures ainsi que l’ambiance relativement sombre de la finition Business Nav, celle de notre voiture d'essai. Nous avons par ailleurs noté sur cette dernière, malgré un faible kilométrage (environ 4 000 km), des grincements au niveau du siège conducteur et des vibrations dans la contre-porte avant passager.
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