En 2002, Honda lançait dans l’Hexagone, la Jazz, une citadine longue de 3,85 m ayant une forme monovolume et remplit de bonnes idées. Le constructeur essayait de se différencier du segment des minispaces inauguré par la Toyota Yaris Verso qui connu une explosion deux ans plus tard avec les arrivées des Renault Modus, Opel Meriva et autres. Malheureusement pour la firme nipponne, la Jazz ne rencontra jamais le succès escompté en France en raison notamment de l’absence de moteur diesel. Ce fut différent dans le reste du monde puisqu’elle s’est écoulée à plus de 2 millions d’exemplaires.
5 ans après la première du nom, le géant asiatique a dévoilé à l’occasion du dernier salon de Tokyo, la 2e génération de sa Fit (nom de la Jazz pour les marchés non européens) qui a été élue très peu de temps après « voiture de l’année ».
Pour notre marché, c’est au Mondial de Paris que la Jazz fera ses grands débuts avant une commercialisation qui interviendra au mois de novembre.
Des lignes dans la continuité
La découverte de la nouvelle Jazz n’est en rien une surprise tant les lignes sont proches de la précédente. On est donc très loin de la rupture stylistique. Pourtant les différences sont bel et bien présentes avec notamment une face plus dynamique dotée d’une calandre s’inspirant de celle de la Civic. Pas de politique inflationniste démesurée chez Honda puisque la Jazz mesure 3,90 m de long soit une progression de 50 mm. Même tendance pour l’empattement avec un gain de 50 mm et un élargissement de 20 mm.
Un peu plus de changement dans l’habitacle avec une planche de bord 100 % nouvelle au design futuriste. Si le dessin est particulièrement agréable, on reprochera tout de même qu’un plus grand soin n’ait pas été apporté à la qualité des matériaux qui se veut décevante et nettement en retrait par rapport à certains de ses concurrents directs.
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