Les Peugeot Ion et Citroën C-Zéro ont été conçues à partir de la Mitsubishi i-Miev et cela se voit car il s’agit exactement du même véhicule. Seul le logo change. Et c’est une nouveauté puisque la dernière fois que le groupe PSA s’était allié à un constructeur japonais, Toyota en l’occurrence, chaque modèle (Toyota Aygo, Peugeot 107 et Citroën C1) avait une identité propre. Ici ce n’est pas le cas. Les dimensions sont similaires avec une longueur de 3,48 m, une largeur de 1,48 m ainsi qu’une hauteur de 1,60 m, donc un véhicule taillé pour la ville qui affiche les mêmes cotes qu’une C1 mais un poids de 1120 kg. Une surcharge pondérale due bien évidemment aux batteries.
Identiques à leur cousine nippone au niveau extérieur, les C-Zéro et Ion jouent la carte de la différence dans l’habitacle. Les designers du groupe ont ainsi retravaillé la planche de bord lui donnant ainsi un aspect beaucoup plus sympathique et huppé que sur la i-Miev. Cela passe notamment par un nouveau dessin mais surtout par une finition « piano laquée » qui rappelle celle des Peugeot 3008 et 5008. L’organisation de la console diffère également mais globalement la qualité des plastiques est très loin des standards actuels de Peugeot et Citroën. L’influence japonaise est indéniable dans ce domaine.
Bien équipées
Les C-Zéro et Ion ne seront disponibles que dans un seul niveau d’équipement mais Citroën et Peugeot ont tenu à compléter la dotation proposée par Mitsubishi afin d’augmenter la sécurité à bord et ainsi viser les trois étoiles au crash test Euro Ncap. Cela passe par 6 airbags (deux de plus que dans la i-Miev) mais également par une alerte de bouclage de ceinture et un contrôle de trajectoire de série très loin d’être superflu comme nous le verrons plus tard.
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