En attendant l’arrivée d’une motorisation en accord avec le marché européen (un 1.7 diesel de 131 ch est prévu pour 2012), l’offre diesel repose sur le 2.0 VCDI 163 ch de la berline. Un niveau de puissance confortable pour la compacte qui se situe en agrément dans la moyenne du segment. Moins raffiné qu’un dCi 150 et moins détonnant qu’un TDI 170, ce 2.0 diesel a la mérite d’afficher un niveau sonore correct et une sobriété relative (6,5l/100 km). Les conducteurs de compactes européennes relèveront quelques imperfections à l’image d’une boîte de vitesses (BVM6) rugueuse, d’une direction sans feeling et d’un train avant mis à mal dans les tours. Mais dans l’ensemble, rien de rédhibitoire pour le client lambda à la recherche d’un véhicule rationnel.
Reposant sur une base d’Opel Astra, cette Chevrolet bénéficie d’un calibrage de suspensions plutôt souple. N’envisagez pas d’attaquer une spéciale à son volant, la Cruze aseptisera tout excès de confiance avec un ESP très intrusif et un train avant pas aussi précis que l’on aimerait. Mais est-ce sa véritable fonction ?
Chevrolet a privilégié le confort et la polyvalence. Et dans ce registre, la Cruze tire son épingle du jeu. Ses prestations de « grande compacte » ou de « petite berline » sont dans l’ensemble homogènes. On en a pour son argent.
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