Essai – Kia Picanto restylée (2020) : la bonne affaire
Chez Kia comme chez Hyundai, on fait des progrès spectaculaires à chaque génération de modèle et la Picanto ne déroge pas à la règle, se présentant depuis la sortie de sa troisième génération comme bien plus qu'une simple alternative, faisant trembler les références de la catégorie des citadines. Et avec un restylage, la petite coréenne s'améliore encore un peu plus.
Sommaire
Note
de la rédaction
13,8/20
Note
des propriétaires
En bref
À partir de 11 900 €
Trois moteurs de 67 à 100 ch
Nouvelle boîte de vitesses robotisée
Rappelez-vous, c'était l'année dernière, nous avions comparé la Kia Picanto, sortie en 2017 dans sa troisième génération, à la meilleure vente de la catégorie des citadines, la Renault Twingo alors fraîchement restylée. Et, contre toute attente, ce match de l'outsider presque inconnu du grand public face à la charismatique championne a tourné à l'avantage de la première, qui avait non seulement remporté les parties budget et équipements mais aussi conduite d'une très courte tête ! Un an plus tard, la coréenne a droit elle aussi à un restylage, peut-elle faire mieux encore ? C'est à Bordeaux que nous sommes venus en prendre le volant pour le déterminer.
Et cela commence à l'extérieur qui évolue par de très nombreuses mais petites touches, que ce soit au niveau des phares dont la signature lumineuse à quatre points évoque étrangement celle de Porsche, la calandre avec plus de chrome et un bouclier retravaillé pour l'avant. Même évolution à l'arrière que ce soit au niveau des feux ou du pare-chocs.
À l’intérieur, c'est plus modeste, avec juste l'ajout de quelques teintes et tissus au catalogue, mais par contre la dotation en équipements de sécurité, pourtant déjà pas timide, devient tout simplement extraordinaire pour la catégorie avec l'ajout du freinage d'urgence avec détection des piétons, la surveillance des angles morts, l'assistant de maintien dans la voie et la détection de la fatigue. Le système multimédia et la connectivité n'ont pas non plus été oubliés avec un écran tactile de 8 pouces, Apple CarPlay et Android Auto.
Question habitabilité, pas de miracle, on a une voiture de 3,60 m donc la place offerte est en rapport mais on dispose par contre d'un volume de coffre flatteur avec 255 litres. Le seul domaine qui pêche véritablement, c'est la rareté des petits rangements, il n'y a par exemple pas d'aumônière à l'arrière.
De la place à l'arrière comme dans le coffre, la Picanto fait très fort pour son gabarit.
Pour ce qui est des motorisations, pas d'hybridation légère comme pour la Rio ou le Stonic, juste un passage de l'injection multipoint MPi à la double injection DPi, l'offre reste la même avec un 3 cylindres 1.0 atmosphérique de 67 ch ou turbo de 100 ch et un 4 cylindres 1.2 de 87 ch, ce qui fait que l'on perd quelques dixièmes de secondes au niveau du 0 à 100 km/h à cause notamment d'une petite prise de poids d'une quarantaine de kilos.
La nouveauté principale dans ce domaine le remplacement de l'antique boîte automatique à 4 rapports par une mécanique robotisée à 5 rapports pour le 1.2, ce qui est une bonne nouvelle sur le papier, avec des émissions de CO2 en forte baisse.
S'il y a un domaine où la Picanto met tout le monde d'accord, c'est en matière de rapport prix/équipements : ses tarifs démarrent à 11 900 € et la dotation devient extrêmement complète pour une citadine sur les plus hauts niveaux de finition, avec très peu d'options.
Chiffres clés *
- Longueur : 3,59 m
- Largeur : 1,59 m
- Hauteur : 1,48 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 255 l / 1010 l
- Boite de vitesse : Méca. à 5 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 116 g/km
- Bonus / Malus : 0 €
- Date de commercialisation du modèle : Juillet 2020
* A titre d'exemple pour la version III (2) 1.0 MPI 67 ISG GT LINE.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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