Essai vidéo - Peugeot 308 (2021) : stop ou encore ?
Star du segment des compactes, la Peugeot 308 de seconde génération laisse la place à une mouture totalement inédite. Avec son look clivant, la nouvelle berline au lion va-t-elle faire aussi bien que l’actuelle. Réponse avec ce premier essai au volant de la version Puretech 130 ch.
Sommaire
Note
de la rédaction
14,1/20
EN BREF
3e génération
Berline compacte
Apparition de versions hybrides rechargeables
À partir de 24 800 €
La seconde génération de 308 a marqué le début de la montée de gamme de Peugeot. Une stratégie qui a été couronnée de succès puisque la compacte au lion est un succès commercial depuis ses débuts en 2013. Ainsi, elle a été pendant de nombreuses années et jusqu’à fin 2020 la berline compacte la plus vendue en France avec une place régulière dans le top 10 des ventes et fait partie des Peugeot préférées des français avec les 208 et 3008. Elle devance donc la plupart de ses rivales que sont par exemple les Volkswagen Golf ou même certaines concurrentes premium comme les Mercedes Classe A ou BMW Série 1.
Arrivée au sommet, la 308 doit maintenant s'y maintenir et c’est cela le plus dur. Pour relever ce challenge, Peugeot a choisi comme c’est le cas depuis plusieurs années de repartir d’une feuille blanche et de prendre un maximum de risque et cela passe avant tout par un design totalement nouveau.
La première chose que l’on remarque est immédiatement la face avant particulièrement expressive. Plus basse que précédemment, elle se compose notamment d’une calandre qui a été élargie et qui accueille pour la première fois, le nouveau logo Peugeot qui prend désormais la forme d’un blason. Il est positionné au centre de la très large calandre dont les motifs donnent l’impression de converger vers lui. Elle est entourée par des projecteurs très fins qui sont de série Full LED mais peuvent accueillir la technologie Matrix LED et bien évidemment par des feux de jour verticaux comme bon nombre de modèles du constructeur sochalien.
L’arrière reçoit aussi son lot de modifications avec des feux - eux aussi très fins – qui reprennent les griffes caractéristiques de Peugeot – reliés par un bandeau noir.
L’autre grosse partie du travail des ingénieurs a porté sur le changement de proportions de cette 308. Le but est clairement de faire de l’ombre aux berlines allemandes. La compacte française en reprend les codes avec notamment un capot qui a été allongé. Cela passe par un pare-brise qui a été reculé de 10 cm et par l’ajout d’un soft nose (pièce en plastique se trouvant entre capot et la calandre) long de 90 mm comme c’est déjà le cas sur la 508. Mais ce n’est pas tout puisque les porte à faux avant et arrière ont été agrandis et il en est de même de l’empattement qui gagne 55 mm (2 675 mm). La largeur reste identique mais la hauteur diminue de 20 mm. Au final, la 308 mesure désormais 4,36 m de long, 1,80 m de large et 1,44 m de haut. Elle s’éloigne de la Volkswagen Golf mais se rapproche des Mercedes Classe A et BMW Série 1.
Cette nouvelle allure s’accompagne d’un travail conséquent au niveau de la sculpture de caisse sur les ailes avant et arrière, mais aussi sur le capot qui est traversé par des lignes de caisse non pas rectilignes mais arrondies. Impossible non plus de ne pas remarquer la reprise du fameux logo sur les ailes avant – pour les finitions hautes uniquement – comme une certaine marque au cheval cabré.
Une présentation intérieure toujours aussi différente
Depuis plusieurs modèles, Peugeot s’est singularisé de la concurrence par l’adoption d’une organisation de la planche de bord atypique dénommée « i-cockpit ». Celui-ci a évolué au fur et à mesure des années mais il se compose toujours d’un petit volant, d’une instrumentation haute et d’un écran multimédia orienté vers le conducteur. La 308 n’y échappe pas et hérite de quelques nouveautés à l’image de l’instrumentation numérique désormais 3D comme les 208 et 2008 ou de l’écran multimédia qui atteint désormais 10 pouces.
Mais, toutefois, au-delà des dimensions, on retiendra surtout qu’il profite d’un nouveau système d’exploitation qui le rend beaucoup plus performant, fluide et agréable à utiliser. Une différence énorme par rapport à l’ancien qui fait preuve d'une belle lenteur. Les progrès sont plus que significatifs. Cet écran surplombe cinq touches numériques totalement personnalisables qui jouent le rôle de raccourci vers certaines fonctions (température de climatisation, radio préférée, etc.). Six commandes classiques sont également présentes. Elles permettent d’accéder à certaines fonctions de la voiture, au dégivrage, à la climatisation ou aux feux de détresse.
La planche de bord très horizontale est plus massive que sur l’ancienne génération. La console centrale a été aussi repensée avec de nombreux rangements qui s’avèrent très pratiques. Comme on pouvait s’y attendre la qualité des matériaux est bonne même si certains plastiques durs sont présents au niveau de la console centrale ou de la partie basse de la planche de bord.
L'habitabilité arrière et le volume de chargement sont dans la moyenne du segment.
Statu quo ou presque pour ce qui est des aspects pratiques Le volume de chargement se situe aujourd’hui à 412 litres contre 420 litres auparavant. Les versions hybrides rechargeables devront se contenter de 361 litres. L’habitabilité arrière reste dans la moyenne de la catégorie, notamment pour l’espace aux genoux.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,36 m
- Largeur : 1,85 m
- Hauteur : 1,44 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 412 l / NC
- Boite de vitesse : Auto. à 8 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 130 g/km
- Bonus / Malus : 0 €
- Date de commercialisation du modèle : Juin 2021
* A titre d'exemple pour la version III 1.2 PURETECH 130 S&S GT EAT8.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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