2. Essai Fiat 500 hybrid - Sur la route : des arguments
Fiat n’aura pas attendu longtemps pour électrifier son récent moteur « Firefly », introduit l’an dernier sous le capot de la 500 X. En effet, la marque a conçu deux versions (un 3 cylindres et un 4 cylindres) de ce nouveau bloc essence très léger composé en majorité d’aluminium, destinées à une électrification future. Eh bien, nous y sommes !
La 500 accueille aujourd’hui la version 3 cylindres atmosphérique de 70 ch. Cette dernière est associée à un petit moteur électrique, lui-même alimenté par une batterie plus puissante positionnée en parallèle. L’objectif est de soulager les efforts du moteur thermique dans les phases les plus énergivores comme le démarrage ou les fortes accélérations.
En toute transparence, il est quasi impossible de percevoir une aide spécifique pendant les accélérations. Le trois cylindres déroule, peut-être trop tranquillement d’ailleurs, son couple à bas régime. Passé un léger creux sous les 3 000 tr/min - dommage pour une citadine -, le FireFly se réveille enfin. Comme un bon 3 cylindres, il offre une jolie élasticité et assurément plus de pêche que le 4 cylindres de 69 ch proposé pour la version thermique. Notez qu’il est exclusivement disponible avec une boîte mécanique à 6 rapports.
L'hybridation légère appote peu aux consommations mais beaucoup aux émissions de CO2.
En théorie, cette micro hyridation abaisse de 20% la consommation moyenne. La réalité est une fois de plus différente. Lors de notre essai entièrement réalisé en ville dans les rues de Bologne, cette dernière s’est établie à 7,4 l/100 km, contre 4,7 l/100 km annoncée en NEDC2 (cycle urbain) et 6,2 l/100 en WLTP (normes plus réaliste, phase de basse vitesse).
A défaut d’indiquer le nombre de litres de carburant économisés, l’ordinateur de bord propre à cette version hybride indique le niveau d’énergie stockée dans la batterie car cette dernière récupère de l’électricité au freinage et au levé de pied.
Le fait d’opter pour le nouveau 3 cylindres Firefly compact et très léger (77 kg) a aussi permis à Fiat de limiter la prise de poids de son modèle. Ainsi, la 500 hybride ne pèse que 5 kilos de plus que la version thermique classique. Il n’a donc pas été nécessaire de modifier le calibrage du châssis. La 500 séduit toujours pas son bon niveau de confort et sa grande maniabilité.
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