2. Fiat Tipo Cross (2021) - Sur la route : pas son terrain de prédilection 

Fiat fait coup double en remplaçant l’antique 1.4 95 ch et le 1.4 T-Jet 120 ch par un seul et unique 1.0 Firefly développant 100 ch. Un petit trois-cylindres turbo qui doit avant tout régler un des problèmes de l’ancien Tipo : son penchant pour la boisson. Avec ce nouveau bloc, l’Italienne gagne au change : prestations honnêtes, insonorisation réussie, performances suffisantes. Côté consommation, la mission est à moitié accomplie puisque lors de notre essai, l’ordinateur de bord n’est jamais descendu en dessous des 7,5l/100 km.

Rien de délirant, mais ce petit 1.0 ne délivre pas le brio de certains de ses rivaux (Puretech et TSI en tête). De plus, son manque d’allant et les quelques à-coups présents aux bas régimes saccadent la conduite en ville. Et le maniement du levier de vitesses, accrocheur et aux débattements longs rajoute à ce manque de douceur général. Heureusement, cette Tipo Cross compense par un bon niveau de confort. Sur la route, l’italienne n’incite absolument pas à hausser le rythme. Le petit trois cylindres préfère monter gentiment dans les tours et se retrouve rapidement à bout de souffle. La direction est floue, trop légère aux hautes vitesses et le train avant n’aime pas être bousculé.

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La motricité et le grip moyen (notre modèle d’essai était équipé de pneus hiver mixtes (M+S) seront à vérifier sur une autre version. Un bilan dynamique qui marque donc les limites de cette Tipo, qui ne fait pas de l’agrément de conduite une priorité. À raison, pour celle qui s’adresse avant tout à une clientèle rationnelle. Une cible qui aurait tort de se priver car pour le reste (confort, stabilité, neutralité en cas d’urgence), l’Italienne remplit sa part du contrat.